27.7.07

A barcamp pour anticiper l'impact des TIC sur Tourisme

L'importance des TIC modifie en profondeur le comportement des candidats au voyage et en conséquence les modes de distribution des produits touristiques. Une discipline "eTourisme" se développe avec pour objectif d'étudier les interactions entre les évolutions [rapides] des technologies et des nouveaux concepts de marketing avec les différents éléments de la supply chain du tourisme. Alors qu'en France, ce secteur de l'économie représent 6.7 % du PIB, ont peut comprendre que toute modification en profondeur des modes opératoires devienne stratégique, surtout lorsque les nouveaux distributeurs ne sont plus des acteurs nationnaux. Pour de nombreux prestataires touristiques, il existe un potentiel énorme pour gagner des parts de marché ou simplement instaurer une situtation de compétitivité avantageuse en exploitant les concepts du Web 2.0 en particulier toutes les applications ayant recours aux contenus générés par les utilisateurs connues sous le terme de "User Generated Content" (UGC).

Le processus d'adoption semble pour une fois inversé, l'adoption de ces innovations étant en premier lieu celui des utilisateurs (bottom-up). Avec des taux de pénétration du Broadband (ADSL, Cable,...) supérieur à 50% dans la majorité des pays industrialisés, nous sommes de plus en plus nombreux à partager nos photos, vidéos, et expériences de voyage sur le Net. L'aptitude des consommateurs à utiliser les TIC pour préparer et réserver un voyage semble être bien meilleure que celle de la grande majorité des acteurs du monde touristique qui se sent beaucoup plus à l'aise devant le piano de leur cuisine que le clavier de leur ordinateur. Quoi de plus normal pour une industrie où la taille des entreprises dépasse rarement 10 employés nécessitant donc que le patron soit avant tout un professionnel de la restauration et l'hôtellerie avant d'être un geek. Reste, que la problèmatique de la mise en marché et de la génération de la demande fait aussi partie des défis de la gestion hôtelière. Face à des Expedia, Oppodo, Tripadvisor ou d'autres sites d'évaluations collaboratives, la pertinence des premiers sites web 1.0 et des guides touristiques de la presse écrites devient un élément de l'histoire de l'économie touristique. Les consoacteurs que nous sommes prennent le pouvoir et nous contribuons à changer la donne des réseaux touristique.

Pour faire le point du développement de ces techniques que je regroupe sous le terme "Travel 2.0", l' Université deLugano (Tessin - Suisse) organise un Barcamp le 3 novembre 2007. Les organisateurs de cette manifestation nommée eTourCamp se donnent pour objectif de partager les opinions des innovateur de la première heure, de mieux comprendre les tendances actuelles dans le domaine des TIC pour le Tourisme.

La promotion de cet eTourCamp est assurée par webatelier.net et NewMinE un laboratoir de l' Universy of Lugano ainsi que Sketchin.

Si vous ne connaissez pas la magnifique ville de Lugano je vous invite à visionner un présentation sur LonelyPlanet.tv

Jean-Claude MORAND

22.7.07

Amélioration en cours...

Mis à jour le 25/7/07
Blogger offre de nouvelles possibilités d'édition depuis quelques semaines... L'interface recours à des fonctions AJAX qui permet d'ajouter de changer facilement la présentation du blog au moyen de widgets et de les positionner sous forme de copier/coller.

Je n'avais pas encore transposé le contenu de ce blog sur leur nouveau système. Je suis en train de le faire. Malheureusement, cela suppose une mise à jour des enregistrement DNS dans la mesure où ils se proposent d'héberger un mini site qu'ils nomment "domaine personnalisé". Pour cela la fonction CNAME (*) du DNS serveur doit être modifiée pour faire un lien sur les serveurs de "ghs" de Google et seulement quelques hébergeurs donnent cette possibilité. Le mien ne l'accepte pas !... je doit donc utiliser Blogspot et inclure une redirection dans la page de mon site.

(*) CNAME record ou canonical name record qui permet de faire d'un domaine un alias vers un autre. Cet alias hérite de tous les sous-domaines de l'original. - Extrait de Wikipedia.org

Jean-Claude MORAND

20.7.07

Un blog doit-il être vraiment considéré comme une source de Chiffre d'affaires ?

Stéphane THOMAS dans son blog Simplentreepreneur.com se lance dans une approche des revenus de la blogosphère française. Article intéressant dans la mesure où il nous livre au moins partiellement quelques chiffres des chiffres d’affaires réalisés principalement en provenance des insertions publicitaires inclus dans les blogs qui varient pour ceux cités entre 6000 et 2000 Euros pour les plus importants. A juste titre le débat porte également sur le transfert du lectorat de la lecture des blogs proprement dit, c'est-à-dire que cela suppose que chaque visiteur saisisse dans son navigateur l’URL du site, aux flux RSS. Ces derniers présentent l’énorme avantage de pouvoir être automatiquement identifiés par les agrégateurs de flux…. Mais en matière de chiffre d’affaires publicitaire ils sont aussi un frein car le nombre d’impressions (et donc de clics potentiel) chute dramatiquement. C’est ainsi le cas de Fred Cavazza qui souligne, dans un billet de réponse, que « la fréquentation de mon blog est en baisse progressive depuis le début de l’année pour se stabiliser autour des 4.000 visiteurs uniques par jour. Pourquoi ? Probablement parce qu’il y a un transfert des lecteurs web vers le flux RSS (plus de 15.000 abonnés). » . Dans ce même billet, Fred indique qu’il se refuse à monnayer son blog et je partage ce point de vue car il me semble, en tout cas pour le marché francophone, la publication de news sous cette forme ne peut-être que l’un des éléments d’un communication mix et marginalement une source de chiffre d’affaires.

Tout comme le souligne Fred, l’aspect quantitatif du lectorat est certes un élément important mais ne doit pas occulter la qualité de l’audience ciblée et surtout les objectifs stratégique que l’on entend atteindre en publiant sur le Net.

· Le branding, la notoriété
· Génération de la demande (ex: susciter des demandes de consulting)
· Information sur les sociétés, produits et services (ex : Product change notifications, nouveaux produits)
· Contribution au Search Engine marketing
· Elément de la stratégie des Relations Publiques (ex : communiqués de presse)
· Gestion de la relation client (ex : un blog destiné à un segment de clients spécifique)
· La gestion des événements (ex : en support à une conférence d’envergure)
· La publication des nouveaux jobs (ex :
Jobmeeters, Altaïde,… et presque toutes les agences de recrutement maintenant)
· Un blog pour tester les nouvelles idées, la veille et recueillir des avis de client.

Ne soyez donc pas frustré si vous ne gagnez rien avec Adsense, une régie ou toute autre forme de publicité. Votre blog peut vous servir à bien d’autres choses… avec Aref JDEY nous avons publié une liste de 101 applications du RSS (souvent lié aux blogs) qui peuvent vous donner d’autres idées pour tenter de rentabiliser votre connaissance des ces systèmes et standards de publication. Vous les trouverez dans la deuxième édition de notre livre « RSS, blogs : un nouvel outil pour le management »



Jean-Claude MORAND - Cyberstrat

18.7.07

Modification "graphique" des itinéraires sous Google Maps

Depuis plusieurs mois, je cherche une solution qui puisse introduire un layer sur une carte pour indiquer un intinéraire de manière simple et sans avoir à investir dans un système de gestion des données cartographiques. Pour l'instant le meilleurs système que j'ai pu identifier est Everytrail.com mais il présente l'inconvénient de devoir connaitre les coordonnées GPS (Latitude et longitude) de chaque point d'intérêt (POI). Cette formule à l'avantage d'être trés précise mais n'est pas forcément adaptée à la description d'itinéraires comme je le fais dans un autre blog dedié à la randonnée (http://randos.blogspot.com/ ). Il semble en revanche que l'avancée technique proposée par Google soit un mouvement intéressant dans cette direction, même si pour l'instant la solution "drag & drop" ne soit proposée pour les itinéraires routiers sous Google Maps. La vidéo ci-dessous (en anglais) vous permettra d'en savoir plus et le mieu est tout simplement d'essayer de modifier un itinéraire de votre choix.
J'ai essayé avec des trajets entre la France et la Suisse... cela marche !. Je trouve aussi que cette solution ouvre de nouveaux débouchés pour Google mais aussi pour les annonceurs qui trouvent ainsi un moyen de mettre en valeur leurs services à proximité d'un itinéraire qu'un utilisateur créé pour planifier par exemple un circuit touristique. Je l'ai ainsi fait pour le Tour du Lac d'Annecy, une région que je vous invite à visiter :-) essayez en visitant l'URL de la page ainsi créée. La version testée permet d'afficher sur l'itinéraire, les hôtels inclus dans la base de données de booking.com
C'est aussi une autre forme pour communiquer des itinéraires aux amis. Sachant qu'une API existe pour ce service, il devient donc plus aisé aux organisateurs de tours de proposer une visualisation des itinéraires.
Jean-Claude MORAND

16.7.07

Première session d'un cours dédié au TRAVEL 2.0

La semaine dernière j’ai eu l’opportunité de tester pour la première fois un module de cours « How to milk Travel 2.0 » dans le cadre de la Summer University organisé par la branche consulting de la prestigieuse Ecole Hôtelière de Lausanne. Ces 2.5 jours de cours, de workshop et de brainstorming ont permis à des consultants, professeurs de marketing et dirigeants hôteliers allemand, espagnol, suisse et tchèques de mieux comprendre comment ils pouvaient, parfois sans investir d’argent, mieux exploiter le potentiel des application RIA, des sites d’évaluations collaboratives, des blogs, de la folksonomie et du géo-marketing. Dommage que les français soient toujours aussi peu nombreux. Pourtant cette prestigieuse école détient un agrément pour la formation continue en France. Les frais de participation des tchèques étaient eux, largement pris en charge par un financement européen. N'est-ce pas aussi une oppoortunité pour les français ??
Les dirigeants de Tripadvisor m’ont fourni un white paper et une présentation qui m’ont bien aidé. Dommage que Google (division Travel) n’ait pas été en mesure de me fournir une aide équivalente, ceci d’autant plus que cette firme est en train de prendre des initiatives très intéressantes dans le domaine de la syndication des évaluations faites par les voyageurs de plusieurs sites d’évaluation des services hôteliers.

Il est probable que cette session soit renouvelée l’an prochain, en attendant, j’aurai aussi le plaisir de partager ces connaissances avec les étudiants de Master en Tourisme de l’Université de Savoie à Chambéry et je reste à disposition des Chambres des métiers ou des groupes hôteliers pour faire découvrir à leurs membres comment ils peuvent mieux exploiter le potentiel du web 2.0 que l’on retrouve sous la dénomination Travel 2.0 pour les métiers du tourisme.

Jean-Claude MORAND

5.7.07

Offre d'emploi :Search Account Manager

CE POSTE A ETE POURVU - Merci

My Media est la première agence indépendante française avec un volume d'achat d'espace de 175 millions d'euros et un volume prévisionnel de 350 millions en 2007.
Les clients de My Media sont exigeants et avec de fortes problématiques ROI: le search est pour eux une activité cruciale qui pilote et teste l'ensemble de la stratégie ebusiness.
La cellule interactive recrute pour son pôle Search un Account Manager.

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Un offre transmise par Jean-Claude MORAND

4.7.07

Qu'est-ce qu'un flux RSS ?

De nombreuses personnes me demandent ce qu'est RSS et certains ont reproduit sur leur blog un l'extrait de mon ouvrage "RSS, Blog : un nouvel outil pour le management" publié chez M2 Editions que je vous livre ci-dessous.


RSS – « Rich Site Summary » ou « RDF[1] Site Summary » est un jeu de plusieurs standards. Ils ont initialement été élaborés comme un cadre technique permettant de traiter les métadonnées[2] pour diffuser des informations sous forme de petits billets (news) ou alertes. Ces standards utilisent les balises XML qui qualifient l’information transmise. Le principe de RSS est simple : d’un côté, vous avez un éditeur qui peut être une personne physique (1) ou un programme (2) et de l’autre un récepteur (3) qui peut également être un programme informatique.



Figure 2 Relations entre les émetteurs de flux et agrégateurs de news

Les éditeurs (1) ou (2) peuvent soit formater directement les informations à transmettre au standard RSS, soit utiliser les services d’un générateur de flux que l’on retrouve fréquemment sous forme de module dans les blogs (4) et de plus en plus souvent dans les applications de gestion documentaire, des packages logiciels ou des applications écrites par les développeurs de l’entreprise (5). A ce stade les informations sont simplement mises à dispositions des récepteurs potentiels qui doivent venir la chercher à l’aide d’agrégateurs de news (6) qui ont pour missions d’interroger les serveurs dans lesquels sont stockées les informations structurées au format RSS. Ceci explique la raison pour laquelle la flèche des flux (7) est positionnée de droite à gauche. Le rôle des agrégateurs est de rechercher pour votre compte les nouvelles informations qui sont publiées par les canaux d’information auxquels vous avez souscrit. La syndication du contenu correspond à cette action de recherche et de rapatriement des informations mises à disposition du public.

Les premières entreprises à avoir adopté RSS ont été principalement des médias (broadcasters) car ils produisent et reçoivent de nombreuses informations en provenance de sources diverses. Selon une étude[3] de la Fédération internationale de la presse périodique aux Etats-Unis, en avril 2005, environ 30 % des titres utilisait cette technique. Les médias français doivent au moins être le même pourcentage à fournir des flux RSS si ce n’est plus. Ils les emploient pour agréger des titres de news sur différents sites Internet et établir des liens sur les textes des articles publiés. Les articles proprement dits ne sont habituellement pas partagés, mais seulement les métadonnées et la description. Ces métadonnées peuvent inclure un titre, une URL, une courte description et un élément de catégorisation. En fait, les flux RSS reposent sur plusieurs variations du standard RSS et d’ATOM que nous décrivons page 41. Toutes ces variations techniques, ne font en fait qu’un seul standard dans le contexte de ce livre. Elles peuvent être assimilées à des dialectes dérivés de XML. L’application la plus commune est celle connue sous la forme de blogs. les logiciels de blogs peuvent, ou pas, générer des flux RSS/ATOM. En fait, la souplesse du langage XML permet d’envisager de nombreuses autres applications des flux RSS plus professionnelles. Cet ouvrage en décrit quelques-unes au chapitre sur les applications page 113.

1.1. Qu’est-ce qu’un flux RSS ?



Un flux RSS est une news (que nous préférons à l’expression française de “billet ”) ou une alerte codée selon les spécifications des standards RSS/ATOM afin qu’elle puisse être lue et interprétée par les agrégateurs de news ou les applications, configurés en fonction de ces mêmes standards.

Le terme « news » nous semble mieux approprié car nous verrons que RSS s’applique à bien d’autres choses que des billets publiés sur un blog. Les alertes, la gestion des listes, d’une collection d’objets, d’évènements font parti des possibilité avec en constante la notion de relative fraicheur de l’information.

Les agrégateurs, ou les applications dédiées, comportent une fonction logicielle (bot) chargée de rechercher, d’identifier et de rapatrier les nouvelles informations publiées sous la forme de flux. D’un point de vue technique, le logiciel envoie selon des fréquences variables en fonction de son degré de sophistication des requêtes aux sites émetteurs pour savoir si de nouvelles news ou alertes ont été publiées. Les plus élémentaires envoient systématiquement ces requêtes toutes les heures, ou fraction d’heures. My.Yahoo ! dispose d’un algorithme permettant d’identifier la fréquence d’émission des sources. Si une source émet une nouvelle par semaine, alors la mise à jour se fera à ce rythme. Si l’émetteur est plus prodigue et émet une fois par jour, alors l’agrégateur s’adapte et consulte également la source selon cette même fréquence. Ces stratégies ont été mises en œuvre[4] en réponse aux premières erreurs qui ont conduit à saturer la bande passante des émetteurs les plus populaires.

Les flux RSS sont employés dans le monde de l'e-commerce comme un moyen pour fournir l'information dans un format très compact. Par exemple, Amazon fournit[5] des flux élaborés sur sa plateforme « Web Services »[6]. Cette technique permet d’identifier des livres en relation avec certains mots clefs ou selon des catégories définies par le vendeur[7].



Figure 3 Flux RSS proposés par Amazon, classifiés par catégories


Jean-Claude MORAND

[1] RDF signifie « Resource Description Framework », c’est l’un des deux fondements du « semantic web » promus par le W3C avec OWL (Ontology Working language). En plus des définitions du glossaire, des informations complémentaires sont disponibles sur le site du W3C sous www.w3.org/sw

[2] Voir définition dans le glossaire

[3] Source : publications.mediapost.com/index.cfm?fuseaction=Articles.san&s=31662&Nid=14155&p=276816

[4] Pas encore pour tous les agrégateurs…mais cela s’impose pour tous les nouvelles versions.

[5] Voir www.amazon.com/gp/browse.html/ref=sd_allcat_ws/104-2982556-0543145?node=3435361

[6] WSDL est un standard XML permettant d’interfacer des applications entre différentes plateformes web. Microsoft a par ailleurs démontré une application utilisant les fonctions natives de RSS, lors de leur annonce du 25 juin 2005 présentant le support RSS pour leur futur système d’exploitation Longhorn/Vista.

[7] Source www.amazon.com/exec/obidos/subst/xs/syndicate.html

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