30.4.05

Placeshifting: Ou comment accéder à sa musique ailleurs


Avril 2005 - Voilà deux ans que j'ai entrepris d'équiper mon foyer de l'infrastructure nécessaire pour me permettre de faire du placeshifting. Ou plus simplement de créer les condition pour que nous puissions accèder à un serveur domestique ou nous avons stocker notre musique, nos photos, nos fichiers communs depuis n'importe quel point de notre appartement.

Cette expérinece m'a appris qu'il n'est pas simple d'expliquer à une électricien d'installer une prise VGA ou à l'installeur des meubles de rangement de prévoir le passage d'un fil d'antenne déportée pour une connexion 802.11g ! Le lancement plustôt discret de Microsoft Media Center en octobre 2004 devrait pourtant contribuer à convaincre des équipementiers à proposer des offres plus facile à mettre en oeuvre.

La récente annonce du logiciel ORB vient encore ajouter de nouvelles opportunités et contribue à vulgariser cette approche de placeshifting. En effet, il devient de plus en plus aisé de rester connecté à un serveur sur lequel nos présentations, cours, conférence sont stockés sous forme d'images, de vidéos, fichiers musicaux ou simplement de présentation MS Powerpoint. Ceci d'autant plus que nous disposons de plus en plus d'appareils pour nous connecter au réseau IP (Internet). Nous avions le PC portable ; le téléphone se transforme également en point d'accès et les nouveaux assistant personnels ont des écrans avec une résolution de plus en plus fine et surtout une capacité de traitement qui leur permet de recevoir est stocker les présentations. Bref, après le PC dans le salon, nous voici avec une oreillette greffée à demeure avec une connexion sur le serveur du patron. Forme moderne de la pointeuse, nous n'avons plus d'excuse pour ne pas saisir les opportunités d'assister à une conférence en ligne, à visionner la dernière annonce de produits, à recevoir et assimiler le dernier communiqué de presse.

Alors mes habitudes de travail changent ! Je me retrouve de plus en plus souvent à visionner un cours, une présentation des nouveaux produits, à écouter une conférence depuis n'importe quel point de mon appartement à toute heure du jour ...ou de la nuit, en me connectant à des serveurs dont j'ignore la localisation. Cette attitude renforce notre liberté d'action qui nous incite à exiger plus que jamais d'avoir ce que l'on veut, où l'on veut et quand on veut. (je devrais dire quand on peut !). J'appelle cela du WYWWYW (What you want, when you want). Mais est-ce une vraie liberté ? Ou une étape supplémentaire dans l'esclavage du cadre carrièriste ou passionné qui ne voudrait par rater les derniers évenements quitte à ouvrir sont portable sur une plage des Iles Galapagos..

22.4.05

La laborieuse adoption du semantic web par les attachés de presse..ou 10 astuces pour améliorer l'efficacité des communiqués de presse

Alors que le W3C diserte sur le potentiel du semantic web, que les directions du marketing lancent des campagnes de « Search Engine Marketing » pour augmenter la visibilité des produits lors des recherches effectuées par les clients potentiels à l’aide des moteurs de recherche, il apparaît que les attachés de presse et agences de relations publiques soient réfractaires à l’adoption de ces méthodes de travail.

MOBALPA Enseigne

Pour leur grande majorité, ils publient les communiqués de presse sur les sites internet des entreprises car ils ont compris que ce média était un outil privilégié par les journalistes pour trouver des informations. Reste que le journaliste doit encore connaître la société ou le produit et avoir l’idée de visiter le site web de l’entreprise…ce qui n’est pas toujours le cas ! Pour illustrer mon propos, j’ai choisi un communiqué de février 2004 de Mobalpa présentant leurs nouveaux catalogues.

1) Renseigner la balise [title] avec le titre du communiqué de presse
[title] Mobalpa : Cuisines, Bains & Rangements[/title]
dans notre exemple le titre opportun aurait pu être :
[title]Cusine: Nouveau catalogue Cuisines, Bains & Rangements - Mobalpa[/title]
Ceci afin d’optimiser les résultats d’une recherche générique sur les termes « Cuisines, bains et rangements » et éventuellement "catalogue" le nom de la marque étant repoussé à la fin du titre afin de privilégier les termes les plus utiliser par les internautes.

2) Renseigner la balise [description] avec le résumé du communiqué de presse
[meta name="description" content="Mobalpa en ligne : catalogue cuisine, salle de bain et rangement ainsi que les services Mobalpa, foire aux questions, dossiers de 'Mise en Scène', recherche de points de vente, la société, espace emploi, espace professionnel."]

3) Renseigner la balise [keyword] avec des mots clefs correspondants au contenu réel du communiqué de presse et dans la langue de ce même communiqué de presse.
[meta name="keywords" content="cuisine, bain, rangement, cuisines, aménagée, sur mesure, sur-mesure, mobilier, meuble, armoire, cuisiniste, éléments de cuisine, vendeur de cuisine, installateur de cuisine, cuisine équipée, accessoires de cuisine"]

4) Porter une attention particulière à la traduction des accents dans le code html – L’exemple choisi est correct de ce point de vue, mais de nombreuses agences et webmasters oublient que leur logiciel de création de page transforme souvent les caractères accentués en hiéroglyphes qui ne seront pas pris en compte lors des opérations de rapprochement des index avec les termes recherchés.

5) Adopter une taxonomie compatible avec RSS 2.0 et donc XML pour faciliter la lecture des communiqués de presse par les machines donc les robots d’indexation des moteurs de recherche.

6) Adopter Dublin Core comme standard de codification afin de définir des attributs de langage. Les attributs particulièrement intéressants de ce standards étant dans ce cas : author, coverage, creator, date en plus des attributs Title, keywords et Descriptions. Il semble par ailleurs que la tentative de lancer un standard XPRL lancé en 2003 n'ait pas obtenu le succès espéré. RSS 2.0 apporte donc une solution transitoire qui sera vraissemblablement suivi par l'adoption d'une taxonomie commune à cette profession dans quelques années.

7) PDF est un format largement adopté par la communauté des attachés de presse afin de préserver la forme visuelle du contenu. Tradition issue de la publication papier qui s’accommode de moins en moins bien avec la publication électronique. Certes, les agences peuvent toujours copier le texte et les moteurs sont maintenant capable d’en indexer le contenu, mais il est encore plus aisé de le faire si le communiqué est directement publié sous forme html avec les tags XML évoqués précédemment.

8) Quelque soit la forme de la publication, le communiqué doit être conçu comme un générateur de trafic sur les pages web de la société. De nombreux liens doivent permettre aux lecteurs de venir découvrir les détails de l’annonce, du produit, des résultats annoncés sur le site de l’entreprise. Que cela soit sous forme pdf ou html, l’insertion de liens dynamiques est possible alors pourquoi s’en priver ? Ce d’autant plus que de nombreuses agences reproduisent les contenus proposés en ligne et copieront donc les liens. De plus, la création de pages spécifiques (Landing pages) permettra aux attachés de presse de mesurer l’efficacité de leur communication en comptant le nombre de retours sur ces pages.

9) A l’heure où les blogs se multiplient et le phénomène de communication personnalisé de plus en plus répandu (en commençant par le courrier électronique), je trouve surprenant que seuls les adresses email des attachées de presse apparaissent sur les communiqués de presse. Certes pour les communications institutionnelles le motif est légitime mais lors de l’annonce d’un nouveau produit, les coordonnées du responsable du produit avec son email même de manière anonyme seraient utiles pas seulement pour les journalistes mais également pour une armée de clients potentiels.

10) Enfin, un flux RSS/ATOM pour l’ensemble des communiqués de presse et news publiés par la société et son agence de presse me semble une formule de plus en plus pertinente pour augmenter l’audience de la communication. Ces flux pouvant parfaitement être segmentés par catégorie de publication avec RSS 2.0 tel que la communication financière, les annonces relatives à la vie de la société, les annonces de nouveaux produits par famille.

6.4.05

Nous surfons plus que les américains !!!

Selon une récente étude de eMarketer il apparait que les français passent 14h25 par mois avec Internet alors que les américains ne passeraient que 13h44. Que déduire de ces chiffres si ce n'est qu'Internet est maintenant un média à part entière et que les techniques de promotions en ligne développées aux USA peuvent également l'être dans l'hexagone ?
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