31.12.05

Atelier Blogs et RSS, des outils au service des entreprises

Atelier RSS, des outils au service des entreprise de JC Morand le 19 janvier 2006 au Café Reflets, 46 rue Montorgueil, 75002 Paris Le 19 janvier prochain j'aurai le plaisir de participer à l'Atelier Blogs et RSS, des outils au service des entreprises Blogs et RSS, des outils au service des entreprises, un atelier du Silicon Sentier, en collaboration avec Stéphane Olaizola, organisé par Cyril Esnault.

Où ? Café Reflets - 46, rue Montorgueil, 75002 Paris
Cet atelier est destiné à fournir des informations pratiques aux chefs d’entreprises et professionnels intéressés par les nouvelles tendances du web afin de leur permettre de répondre aux questions suivantes :
  • Qu'est ce que le RSS / les blogs ?
  • Que peuvent-ils apporter à votre management au quotidien ?
  • En quoi RSS peut-il contribuer au marketing ?
  • Pourquoi et comment utiliser RSS pour faire de la veille ?
  • Comment utiliser ces canaux pour échanger avec vos clients

Les ateliers sont à l’attention prioritaire des membres du Silicon et des invités des intervenants. La salle étant petite... si vous souhaitez vraiment participer, envoyez-moi un email, je verrai ce que je peux faire !

Plus d'information sur cet événement

28.12.05

BREST à l'initiative dans la publication collective des connaissances implicites avec les WIKIS

Les Wikis La trêve des confiseurs est toujours une opportunité pour se remettre en question, lire des ouvrages qui étaient sur nos étagères depuis plusieurs semaines et d’élaborer des projets pour les mois à venir. Je n’ai pas failli à cette tradition en lisant «Les wikis » de Jérôme Delacroix chez M2 Editions. Utilisateur et contributeur de Wikipédia, je ne peux pas vraiment dire que j’étais un novice en la matière, mais cette lecture rapide m’a donné l’occasion de faire le point sur les possibilités de création et de gestion de la connaissance commune. Jérôme DELACROIX privilégie dans son discours cette approche à la description des particularités techniques des Wikis. Il présente des comparaisons de ce nouvel outil avec d’autres outils de gestion de la connaissance en analysant les avantages et les inconvénients de chacune des solutions. Enfin, la discussion continue sur un site associé à l’ouvrage : www.leswikis.com. J’ai apprécié cette structure du livre. Cela m’a permis de réveiller un projet de gestion des données touristiques non structurées dont je rêve pour ma région (les Savoie). Car si en matière touristique des projets nationaux (Tourinfrance) ou régionaux (SITRA) commencent à peine à fédérer les données structurées (notion de connaissances explicites), nous encore loin dans mes montagnes d’aborder le formidable réservoir qu’est la gestion des données implicites comme le font les acteurs locaux de Brest.

Le projet de wiki Brest repose sur la volonté d'impliquer de multiples réseaux d'acteurs dans un effort collectif de collecte de la connaissance :

- le réseau de journaux de quartiers qui publient certains depuis 10 ans des articles sur l'histoire des quartiers
- l'appel à projet annuel sur les usages dont 3 ou 4 réponses cette année portent sur la mémoire - la rencontre écrits écrans publics qui compté déjà une trentaine d'initiatives
- les acteurs de la ville volontaires (webmasters, agence d'urbanisme, archivistes, réseau des bibliothèques)
- les acteurs des webtrotteurs des lycées et des quartiers (300 jeunes concernés chaque année) - 4 ans de travail sur l'écrit public et son élargissement à la radio et vidéo depuis un an
- et le réseau des 60 papis et le centre de ressources sur l'accès public au pays de Brest

L’enjeu est d'agréger des personnes, des artistes, des enseignants, des maisons de retraite dans une dynamique à la mode wikipédia.

Sur le plan financier, Michel Briand, l’un des initiateur de ce projet, déclare « rechercher une implication locale avec l'accompagnement de la ville (le service démocratie locale citoyenneté et multimédia compte aujourd'hui 6 personnes) et ce n'est qu'au fur et à mesure que l'on élaborera un financement quand le projet aura acquis un minimum de crédibilité pour que je sollicite les financements des collectivités locales. »

Le point d'étape sur la faisabilité de ce projet de wiki sera un forum des usages coopératifs organisé avec le Ministère de la Culture à Brest en juillet 2006.

27.12.05

Des jeux en ligne avec RSS...

Voilà bien longtemps que je n'ai plus entendu parler de rallye en ligne pour inciter les visiteurs à découvrir le contenu d'un site web. Avec RSS, nous trouvons une nouvelle forme de stimulation. Pour inviter les prospects à venir et revenir sur un site, rien de mieux que le suspense entretenu par l'envoi à petite dose d'indices via un flux RSS. A chaque fois, les liens insérés dans le message généreront du trafic sur le site et surtout maintiendra l'attention de la cible. Cela peut se faire avec du texte, mais aussi avec du son. Ainsi, le magazine WIRED de novembre 2005, propose le terme "podcache" pour définir cette approche de rallye audio via podcasts diffusé par RSS.

Jonathon KEATS reprend aussi, sous ce terme de podcache, l'idée developpée au MOMA que j'ai également évoqué dans un white paper écrit avec Jérôme Chevillat, traitant de la mobilité billet en juin 2005 selon laquelle l'indexation d'un fichier MP3 avec des coordonnées GPS qui permettent donc de transformer un IPod en un guide audio.

Voilà deux idées qui devraient inspirer des agences de communication !

23.12.05

2006 : Les TIC seront génératrices de nouvelles approches en marketing.

2006 L'année des nouvelles relations clients - CyberstratL’an dernier, à peu près à la même époque, je prévoyais sur le Journal du Net que "2005 verrait le boom des blogs et le déploiement des flux RSS pour les entreprises.". Ma prédiction a été pleinement réalisée. Enfin presque ! Car en lisant ce billet vous faites partie des membres de la blogosphère, membres qui représentent encore une minorité des managers même si les blogs d’ados sont légion. Du point de vue technologique, 2005 aura été une grande année en ce domaine. Mais en ce qui concerne le marketing et l’utilisation effective des blogs en entreprises il reste encore du chemin à faire. Cela sera ma première prédiction pour 2006.

1) Les blogs vont enfin quitter le monde des adolescents et du microcosme de la blogosphère pour devenir de vrais outils de management pour les entreprises. Je crois que les services de presse et de recrutement seront les premiers à s’approprier cette technologie de communication.

2) En revanche, nous assisterons à la mort, nous pouvons déjà observer un ralentissement de la publication, des blogs personnels professionnels. Expérience faite, les pionniers retrouveront d’autres sujets d’intérêt ou de revenus. De plus, je partage l’analyse de Shiv SINGH de CIO.com selon laquelle les employés – que nous sommes pour la majorité - doivent observer une certaine discrétion en ce qui concerne la vie de leur entreprise. Et Shiv de prédire que le « résultat est que la plupart des blogs d’employés resteront superficiels ou ennuyeux sauf s’ils sont anonymes ». Ma boule de cristal, me dit également qu’à l’aube des échéances électorales de 2007 et 2008, la classe politique va largement utiliser ce média pour tenter de se rapprocher de la partie « branchée » de la population. Mais attention, je ne suis pas certain que nos candidats soient prêts à bloguer en utilisant le langage « SMS »…Il se peut que l’engouement pour la technologie ne soit pas en phase avec les attentes des électeurs.

3) Les entreprises commenceront à s’approprier RSS pour diffuser des informations relatives aux nouveautés de leurs produits. Pour cela, je ne pense pas que les blogs en seront le moteur, mais les outils de gestion de la connaissance et les fonctionnalités que les ERP et CMS (Content Management Systems) disposent. Ce sont ces systèmes qui généreront les flux RSS sans effort particulier des auteurs. Ces flux venant ensuite s’intégrer dans un nombre grandissant d’agrégateur de news en commençant par les sites web des entreprises… mais pas seulement.

4) RSS va faire une entrée dans les stratégies de Customer Relationship Management (CRM). Pour l’heure, les flux RSS sont principalement utilisés pour diffuser des billets publiés par geeks de la blogosphère. RSS devrait en 2006 sortir de cette sphère restreinte pour trouver des applications dans le domaine du CRM. Quelques applications d’email marketing devraient être remplacées par des solutions RSS. La puissance médiatique de Microsoft avec le lancement d’Internet Explorer 7.0 devrait populariser cette forme d’accès aux informations alors que des browsers comme Opera ou Firefox le font déjà depuis plusieurs mois.

5) AJAX me paraît être un ensemble de technologies qui vont considérablement modifier les approches marketing du futur. Mais malheureusement je ne pense pas, qu’en France, 2006 soit l’année du développement. Nous assisterons probablement à une intensification des discussions sur ce sujet, peut-être un congrès ou un livre à succès… Bref des discussions de laboratoire. Pourtant, je crois que cette approche est promise à un avenir radieux qui permettra de mettre le client au centre des préoccupations ou tout au moins de lui donner le pouvoir de choisir ces sources applicatives et d’information. Cela sera le départ de ce que certains appellent le « Customer Generated Marketing »…mais il faudra attendre encore une ou deux années.

6) Pour finir, je n’oublie pas mes rêves que sont l’émergence de vraies solutions d’intelligence artificielle (AI) et du web sémantique au service du marketing et du management. Là encore, nous restons confinés dans les laboratoires. Et, je ne peux retenir mon émotion, car je connais au moins deux équipes de développement francophones qui ont de super projets d’un point de vue technologique, mais qui restent dans les starting-blocks faute d’ambition et connaissance des mécanismes des sociétés de « Venture Capital ». Du côté du sémantique web, je ne serais pas surpris que les travaux de Google (sans prendre en considération les problèmes de copyright) marquent le départ d’un vraie indexation des données non structurées avec des applications de diffusion des informations relatives aux services et produits d’entreprise tout à fait novatrices. Une nouvelle page du marketing pourra alors être écrite.

Qu’en pensez-vous ? Partagez votre vision avec les lecteurs de ce blog.
Bonne année 2006

18.12.05

5 trucs pour améliorer la notoriété sur le Net

Un billet du mois d’août sur le blog de Carnet Bleu me donne l’envie de partager avec vous une idée de suivi de la notoriété sur le Net. Même avec une orthographe différente...l'essentiel est que le nom (phonétique) de l'entreprise soit connu et que l'on parle d'elle. Ainsi, pour mon ancienne entreprise l'ancien nom "SGS Thomson" revenait souvent dans les mots clefs sur le Net (on n’efface pas l'histoire !..), alors que le nom officiel est "STMicroelectronics" ou "STM" pour la Bourse. De nombreux ingénieurs utilisent aussi "ST" sur les moteurs de recherche...

Mais de mon point de vue ce qui est important sur le Net ce n'est pas le nom d'une entreprise qui doit en principe être unique et protégé, donc une requête sur ce nom doit obligatoirement renvoyer une réponse avec votre entreprise en première position. En revanche la réponse que votre entreprise peut apporter aux besoins des consommateurs dans leur langage,...et là c'est une tout autre histoire, est primordiale. En premier lieu le vocabulaire peut varier en fonction des pays et des communautés. Ensuite, le jargon technique se mêle aux noms commerciaux. L’un des exemples les plus flagrants est peut-être celui de « Kleenex ». Nous savons tous que cela revient à définir un « mouchoir en papier », mais seule la firme propriétaire du nom peut l’utiliser comme un mot clef. Enfin, le vocabulaire utilisé par les clients n’est pas forcément celui des chefs de produit. Vous pouvez avoir un produit « ABC4F » connu de tous en interne, mais qui ne le sera pas par les clients qui continueront à chercher ce produit sous le terme « Pelle à neige » (exemple tout à fait fictif). Il sera donc judicieux dans ce cas que les moteurs de recherche retournent bien les pages de votre société lorsque les mots « pelles à neige » sont sélectionnés pour une recherche. L’objet de ce billet n’étant pas de décrire les techniques de SEO, je vous propose 5 trucs pour améliorer la notoriété sur le Net... qui touchent l'organisation du travail d'un département marketing.

1) Créez un indice de popularité
J’ai eu l’occasion de créer et de suivre un index de mesure de popularité sur les moteurs composés de 100 mots clefs. Les différents noms de l'entreprise ne faisaient pas partie de l'index, car je concentrais mes efforts sur les besoins des clients. La valeur de l’index correspondait simplement à la somme des valeurs de la première réponse correspondant à l’entreprise pour un mot clef donné.

2) Analysez les performances avec les chefs de produit
Chaque mois nous mesurions la progression de cet index et prenions des mesures en collaboration avec les chefs de produit concernés pour que les pages soient optimisées afin que la popularité du contenu soit améliorée.

3) Assurez une veille sémantique
Plusieurs techniques sont disponibles. La première et la plus facile à mettre en œuvre découle des discussions avec les chefs de produits qui se doivent de connaître le vocabulaire effectivement utilisé par leurs clients. La seconde consiste à analyser les propos des blogs de consommateurs pour identifier les mots utilisés qui peuvent être très éloignés du vocabulaire interne.

4) Créez les conditions pour que cet exercice soit entrepris régulièrement.
Dans mon cas, nous disposions d’un Search Engine Marketer (SEM) à temps plein. Non seulement la description de fonction comportait les points précédents, mais en plus sa rémunération était partiellement indexée sur l’évolution de la valeur de cet index avec un objectif minimum à atteindre.

5) Assurez-vous de la pérennité de l’effort.
Développer la notoriété d’un contenu sur le Net n’est pas la tâche d’une seule personne ou groupe. Toute l’entreprise doit acquérir les réflexes pour utiliser la bonne taxonomie. Cela passe bien entendue par un chapitre dans la charte graphique des webs et des blogs qui préciseront l’importance de l’apparition des mots clefs tant dans les textes que dans les valeurs des balises HTML (Titre, keywords, description, …)
Avez-vous d'autres idées ?

16.12.05

Les RP et les blogueurs (1ère partie)

La plupart des grandes sociétés ont un service de relations publiques dont la principale mission était jusqu’à présent d’entretenir les meilleures relations possibles avec les journalistes. Dans le cas des deux multinationales avec lesquelles j’ai eu le plaisir de passer une quinzaine d’années, ces services ont aussi la mission d’encadrer et de contrôler les informations qui sortent de l’entreprise.

Dans le cas de la seconde, les procédures internes prévoient que toute présentation ou rencontre avec un journaliste doit être faite avec leur aide. Ce que j’ai fait pendant des années, y compris lorsque je donnais des conférences où des journalistes étaient susceptibles de participer. Des cours sont donnés aux principaux dirigeants de l’entreprise pour leur apprendre à bien répondre aux questions, à ne pas tomber dans des pièges médiatiques qui pourraient être embarrassants pour l’entreprise à postériori. Bref, une machine bien régler pour évoluer dans un environnement où des règles de cohabitation existent depuis des décennies. Mais je ne suis pas certains que l’évolution actuelle de la transmission de l’information suive ce modèle.

Ainsi, Je suis très récemment tombé dans un piège pour lequel les départements de RP sont encore peu préparés. Sous l’entremise d’un ami, je rejoins une soirée tout à fait amicale. On parle de tout et de rien, de la saison de ski qui s’annonce, des enfants… et puis on aborde un sujet un peu plus sérieux qui n’était pas vraiment à l’ordre du jour. Pas plus de 10 minutes !... Mais qu’elle ne fut pas ma surprise de découvrir dès le lendemain matin de trouver dans le panier de l’un des mes agents de veille en ligne un « billet » de l’un de mes interlocuteurs de la veille au soir rapportant mes propos. Rien de grave, au contraire j’en suis plutôt flatté dans ce cas. Mais je tire plusieurs leçons de cette soirée :

1) Chaque individu est un blogueur potentiel selon l’environnement au sein duquel on évolu.
2) Les écrits d’un blogueur peuvent avoir une audience plus importante qu’un journaliste surtout pour des sujets ciblés.
3) Un blogueur, n’a pas de carte de presse collée sur le front…et ne s’annonce en général pas comme tel.
4) Un blogueur c’est bien plus réactif qu’un journaliste. Dans mon cas le billet à été publié au milieu de la nuit, c'est-à-dire dès la fin de notre soirée.
Qu'en pensez-vous ?
Pour accéder à l'article de Silicon Valley Watcher cliquez ici

RSS pour la veille


Pour ceux qui "veillent", je viens de trouver un site plein de ressources, de cours, de liens traitant de la Veille plus particulièrement avec RSS. Une page intéressante à consulter http://www.adbs.fr/site/repertoires/outils/rss.php

15.12.05

Free-marketing pour le Tourisme (séminaire)

Les approches d’e-Marketing ont été l’une des évolutions.- et quelques fois une véritable révolution – majeures de l’industrie touristique au cours des dernières années. De plus en plus de clients utilisent les outils disponibles sur Internet, ceux-ci ne sont plus réservés uniquement aux grandes chaînes hôtelières. Le challenge que tout acteur du tourisme doit affronter est de plus en plus sa capacité à générer du trafic sur le site web de son établissement, créer de la demande et stimuler l’intérêt des consommateurs. Aujourd’hui, ces techniques de marketing sont accessibles, même avec un budget limité et un peu de créativité, aux petites entités. Elles peuvent obtenir une présence en ligne en utilisant leurs outils de bureautique plus efficacement.

Je donnerais un cours de trois jours (en anglais) à l’occasion de la Summer University du Lausanne Hospitality Consulting rattaché à l’Ecole Hôtelière de Lausanne du 10 au 12 juillet 2006. Durant ces trois jours, les participants découvriront comment ils peuvent mettre en œuvre des techniques de « One-to-One Guerilla marketing » avec leurs outils de bureautique (Microsoft Office principalement). Ils auront l’opportunité de réaliser des exercices pratiques comme la création d’une base de données clients en utilisant Microsoft Outlook et la création d’un blog gratuitement afin d’augmenter leurs taux d’acquisition et de rétention de clients. Les participants prendront conscience du rôle des communautés virtuelles et seront invités à réaliser des travaux pratiques liés à des campagnes de communication par email, de syndication de contenu (RSS). Ils apprendront également comment augmenter la visibilité de leur hôtel, restaurant ou entité touristique en maîtrisant les algorithmes des moteurs de recherche.
Pour en savoir plus cliquez ici
* * *
e-Marketing approaches have been the major evolution—and revolution—in the hospitality industry in recent year. More and more customers are using online tools, and online tools are no longer the exclusive to large hotel chains. The challenge of any tourism supplier is to generate traffic to its website, create demand and stimulate customer interest. Today, even with a limited budget and a little bit of creativity, small entities can also gain online presence simply by using their office tools more efficiently and effectively. In this three-day Module, participants will discover how they can implement one-to-one guerrilla marketing tactics with their office tools. They will have the opportunity to go through practical exercises like the creation of a customer database using Microsoft Outlook and the creation of a free blog to increase customer acquisition and retention rate. Participants will appreciate the role of e-communities and will experience hands-on sessions of e-mail marketing and content syndication—RSS. They will also learn how to increase the visibility of their hotel, restaurant or tourism entity by playing with the algorithms of the search engine tools.
To know more and register click here

14.12.05

7.99 % de CTR avec les pub standalone dans les flux RSS

Pheedo se positionne toujours comme le leader de la publicité insérée au sein des flux RSS. Ils viennent de publier une étude dont les principaux résultats sont les suivants.

Ils ont analysés l'impact relatifs de deux formes de messages : Ceux qui sont insérés au milieu des billets ( Inline Ad placement) comme le montre l'exemplce ci-dessous.

Publicité RSS "Inline Ad"

et les publicités en standalone (Standalone RSS ad) également reproduites dans l'exemple ci-dessous.

Publicité RSS "Standalone" RSS

Sans surprise les résultats des "Standalone RSS ads" sont biens meilleurs que les inline ads.

Une publicité "standalone RSS ad" correspondant à un billet dans son ensemble génère en moyenne sur leur exemple américain, un click-trhough rate (CTR) de 7.99% soit environ neuf fois plus qu'une publicité inline qui intervient au milieu d'un billet de l'auteur des flux RSS ou blog.



La question que se pose beaucoup d'éditeurs de sites et de régies est bien entendu liée à la performance optimale. On sait intuitivement qu'elle dépend du lieu d'insertion et de la fréquence en comprenant que l'optimisation recherchée est celle du plus grand click-trhough (CTR). Restait à obtenir quelques estimations ce qu'à fait Pheedo.

Le placement aléatoire des publicité entre les flux est la solution la plus performante.

Quand un publicité est placée de manière aléatoire, le taux de clicks observé est de 3.24 %. Ceci est à peu prés trois fois supérieur aux taux obtenus (1.04%) lorsque les publicités sont placées dans chaque flux. Certains se souviendront peut-être de l'aggacement généré par les publicités d'Audi insérées, de manière un peu trop intrusive, dans les flux de Pointblog cet été. Ceci dit, un taux de 1% reste une performance par rapport aux taux moyen des bannières. L'étude démontre également un trés CTR(1.64% ) pour une fréquence limitée à un billet publicitaire tous les six billets. Un taux que je pourrais probablement accepter si le contenu des flux est
intéressant.




Mesure de l'impact des flux RSS. Pheedo propose un service

Après Google, c'est au tour de Pheedo, une société spécialisée dans la mesure des performances des flux RSS de proposer un service de mesure au auteurs de blogs qui acceptent de recevoir (aux USA) de la publicité dans leurs flux.

L'enregistrement se fait en ligne offrant ainsi la possibilité de percevoir des royalties sur les publicités qui pourraient être ciblées sur des flux de niche. Les écrans ci-dessous permettent de constater que les information fournies donnent le nombre de "views", de clicks, le taux de transformation (CTR) et les gains acquis.




11.12.05

7.12.05

Le Yield Mangement entre sur les pistes...


Remise des awards Tourism@ 2005 - 5/12/05 CannesAnnecy, Cannes, le 7 décembre 2005 - La désintermédiarisation était l’un des crédos du début de l’Internet. De nombreux marchands en ligne l’ont fort bien compris et se sont imposés sur le marché des offres de vente en ligne. Le tourisme n’a pas échappé à cette mutation de la relation client. Tous les GDS ont créés des filiales comme Travelocity, Expédia, Opodo pour fournir aux voyageurs des services qui n’étaient accessibles qu’aux agences de voyages. Puis les compagnies aériennes « low cost » se sont affranchies des multiples intermédiaires présents sur la chaine de distribution du voyage en ouvrant leurs propres systèmes de réservation aux clients. C’est ce qui fait le succès actuel des compagnies comme EasyJet et RyanAir ou encore le succès des ventes de la SNCF via IDTGV. Le Yield Management (ou pour les puristes de la francophonie le « Revenue management ») est une stratégie d’élaboration des prix qui a pour but d’aligner le niveau de prix en fonction de celui de la demande. Le calcul du prix doit en principe être fait pratiquement en temps réel et la communication doit également être possible très rapidement pour les consommateurs puisse réagir de la même manière. D’où l’intérêt des réservations et paiements en ligne via Internet. Cette technique produit ses fruits dans toutes les situations où les frais variables sont faibles. C'est-à-dire que les coûts de production sont peu sensibles à la variation de l’utilisation du service fourni. C’est le cas des trains et des avions, mais aussi des remontées mécaniques. Cette solution a largement été utilisée par les acteurs confrontés à une concurrence acerbité dans le but de détourner la clientèle des offres concurrentes où les coûts fixes étaient plus élevés. Selon Optims, la filiale de gestion hôtelière du ecran du logiciel Optims - www.optims.comGDS Amadeus, l’ « application systématique du Yield management a un impact positif, toutes choses égales par ailleurs, de l’ordre de 3% à 7% sur le chiffre d’affaires. » et bien entendu, s’agissant de revenu marginal, l’impact sur la marge est énorme. C’est précisément ce que recherchent les dirigeants de la SEM LES PORTES DU MERCANTOUR, qui viennent de gagner le Grand Prix de la meilleure utilisation des technologies et des usages Tourism@ 2005. En offrant un système de réservation en ligne des forfaits discountés plusieurs jours à l’avance, ils créent ainsi une incitation financière pour les skieurs de proximités de choisir leur station plus qu’une autre. Le jury, présidé par la Directrice Générale de Opodo était composé de 15 personnalités internationales du monde des nouvelles technologies de la communication, a jugé que "le site Internet Valberg-lowcost.com représentait l'innovation majeure de l'année en matière d'utilisation des nouvelles technologies pour le tourisme".

Achetez un forfait de -10 à -30 %Si le site Valberg-lowcost.com est une première expérience dans ce domaine, les initiateurs du projet (M. Christian Mars et Grégory Delafosse. L’architecture technique a été réalisée par la société XSalto (M. Patrice Casse) en sont encore à la période de test dans ce contexte. En fait, ils ont préparé une centaine de prix différents qu’ils déclinent pour l’instant uniquement en fonction des prévisions statistiques de remplissage de la station. Ils affirment ainsi avoir réalisé 7% de leurs ventes en ligne l’an dernier et une très forte réservation des forfaits saisons par ce même moyen lors du premier week-end de la saison 2005/2006. En 2006, ils entendent bien jouer sur la réactivité de l’Internet pour li le site Valberg-lowcost.com est une première expérience dans ce domaine, les initiateurs du projet en sont encore à la période de test dans ce contexte. En fait, ils ont préparé une centaine de prix différents qu’ils déclinent pour l’instant uniquement en fonction des prévisa vente des forfaits ajournée « pour lequel les clients ont en général une décision d’achat au dernier moment en fonction de la météo du jour.. » estimant que le risque météo peut être supporté par le client en échange d’une remise tarifaire.


Au-delà des conditions tarifaires, les dirigeants de Valberg, semblent vouloir créer une réelle communauté d’acheteur en ligne en créant une base de données qui devrait passer de 2000 membres à plus de 10000 pendant la saison. Des avantages de parking et de rapidité de retrait des forfaits font également partie de l’offre. Leur intention passe également par l’envoi de message « push » par email et SMS.

La dématérialisation du ticket de forfait de ski n’est pas encore au programme, mais les initiateurs du projet y songent sérieusement. Cette solution serait une source d’économie importante pour les gestionnaires des remontées mécaniques et surtout un réel service pour les skieurs du dimanche qui ont horreur d’attendre de longues minutes aux caisses avant de pouvoir acquérir le sésame qui leur ouvrira l’accès aux pistes.

Cette première expérience, certes novatrice ne factorise pas encore la réaction des autres stations qui pourront rapidement copier le modèle, ni l’impact sur la vie des ski-clubs locaux qui se comportent souvent comme des centrales d’achat de forfaits pour citadins. En les privant de cette valeur ajoutée (la possibilité d’offrir des forfaits à prix réduit), les stations supprimeraient un intermédiaire, mais aussi des animateurs historiques de la vie sportive des agglomérations alpines. Cela poussera sans aucun doute à créer de nouvelles formes de vie associative ou de voir disparaître certains ski-clubs dont l’activité est déjà mise à mal par la rareté de la neige et l’inflation des coûts de la pratique de ce sport. De plus en ce qui concerne les premiers essais de Valberg, la variation se fait essentiellement à la baisse avec une possibilité limitée d’exploitation de cette technique de marketing les jours et périodes où la fréquentation est maximum (un dimanche ensoleillé de février). Les effets de cannibalisation sont difficilement mesurables, mais apparaîtront avec force lors de la réaction des stations concurrentes qui pourraient s’engager dans une guerre des prix qui ne pourrait précipiter qu’un peu plus rapidement vers le dépôt de bilan les stations dotées d’un faible enneigement où ayant des coûts d’exploitation trop élevés. La différence majeure entre une station et un avion ou un hôtel est une capacité théorique infinie. La seule contrainte étant soit les places de parking ou la capacité du réseau routier à absorber un flot de véhicules sur une courte période. Il est donc probable que cette approche prenne des formes sensiblement différentes dans un avenir proche sous la pression de la concurrence.

2.12.05

Les entreprises françaises iront-elles dans la poubelle digitale de l'économie ?


Dans un des commentaires postés en réponse à la présentation de Jacques Froissant de mon dernier ouvrage « RSS, Blogs : Un nouvel outil pour le management », Adrien cherche à segmenter le lectorat en deux catégories : Les DSI et les Directeurs de la communication. Cette recherche d’un positionnement fonctionnel au sein de l’entreprise n’est pas nouvelle. D'un côté, les DSI, (CIO en anglais) sont de plus en plus nombreux à pouvoir intervenir sur la gestion de l’entreprise en intégrant les comités de direction, et de l’autre les Directeurs du marketing et de la communication sont depuis longtemps des membres influant de ces comités. Le problème est que chacun a son jargon. Les premiers manipulent des acronymes tels que Java, Ajax, Web 2.0, XML, RDF, RSS, Meta tag et d’une manière générale tous les « ML » comme « méta langage ». Donnons-leur le crédit de leur maîtrise d’un point de vue technique. De l’autre les DIRCOM (CMO en anglais) parlent de Category marketing, de marketing 1to1, de « Customer Generated marketing », de segmentation, de CPC, de SEM, de SEO, Yield management … Autant dire que déjà au stade du vocabulaire les deux communautés ont des efforts à faire pour se comprendre. Mais n’est-ce pas inscrit dans nos bibles de managers de se former en permanence ? Pourquoi ne ferions-nous des efforts pour acquérir au moins une compréhension de base de la taxonomie utilisée par les fonctions majeure de l’entreprise ? Pour rester dans la zone marketing et informatique, dans un article du mois d’octobre 2004, Gary Beach, de CXO Publishing estime que seulement 25% des entreprises (US) ont des normes de travail synchronisées entre les deux fonctions évoquées par Adrien. Il estime cependant que 40% d’entre elles développent des efforts pour que les deux services aient des approches de gestion plus cohérentes. En effet, sans une compréhension réciproque des technologies et techniques utilisées par chacun d’eux il est très difficile de mettre en œuvre des stratégies marketing de génération de la demande à l’aide des TIC. L’ignorance de l’autre monde ne peut conduire qu’à la paralysie des actions et à une réduction des budgets IT. Pour autant que les différences culturelles soient réduites, une alliance entre le DSI et le DIRCOM permet de défendre des approches novatrices et de convaincre les autres membres des comités de direction de les financer. Bien entendu, la conjonction de ces compétences ne peut qu’engendrer des actions de marketing plus performantes, plus nombreuses et générant ainsi un plus grand nombre de leads ou de commandes. Il en est ainsi des approches RSS que je prône dans mon ouvrage. Elles ne sont possibles qu’à deux conditions : que les DSI comprennent les enjeux marketing des flux RSS, et que de l’autre côté les DIRCOM aient un minimum de connaissance de cette technologie pour qu’ils puissent challenger leurs collègues des départements informatiques pour qu’ils soient en mesure de leur demander de mettre en œuvre ces flux. Martha Rogers de Marketing 1to1 enfonce encore plus le clou dans son article en rapportant des propos sans nuance du même Beach et Neale-Bay, directeur exécutif de l’association américaine des CMO (DIRCOM), qui estiment [et je partage largement ce point de vue] que les « entreprises doivent cumuler leurs compétences IT et marketing rapidement, ou leurs concurrents qui opèrent sur un mode de self-service [en ligne] en temps réel viendront challenger leurs valeurs ajoutées sur leur base de clients. » . Beach va encore plus loin en écrivant que les « entreprises qui continuent à maintenir un mur entre le marketing et la technologie ne seront plus viables.. Ces sociétés iront dans la poubelle de l’économie digitale américaine si elles ne le font pas.». Sans aller jusqu’à cette extrême, je crois que la frontière entre les deux métiers est de plus en plus fine. En écrivant « RSS, Blog : Un nouvel outil pour le management ». Je me considère être plus proche de la fonction DIRCOM, le nombre de lignes de code étant extrêmement réduit, tout au plus une description en annexe des différentes balises utilisées par le standard RSS car je crois en effet qu’il m’est nécessaire d’en avoir au moins l’inventaire pour imaginer des campagnes de marketing pertinentes. Un glossaire important vient éclairer ceux qui auraient des difficultés avec le jargon de l’une ou l’autre des communautés. En prenant un seul exemple, le fait de savoir qu’il existe une balise [category] me permet de concevoir une segmentation des flux par produits ou par centres d’intérêts, d’envisager de créer des flux par communauté de clients. Je revendique donc que les DSI doivent approfondir en permanence leurs connaissances en gestion (pas seulement en marketing), mais aussi que les DIRCOM doivent étendre leur culture informatique au-delà du maniement de Powerpoint pour être en mesure de maximiser le potentiel des TIC.
(C) Jean-Claude MORAND - 2004-2011 - Cyberstrat (tm) est une marque déposée par Jean-Claude Morand