31.12.05

Atelier Blogs et RSS, des outils au service des entreprises

Atelier RSS, des outils au service des entreprise de JC Morand le 19 janvier 2006 au Café Reflets, 46 rue Montorgueil, 75002 Paris Le 19 janvier prochain j'aurai le plaisir de participer à l'Atelier Blogs et RSS, des outils au service des entreprises Blogs et RSS, des outils au service des entreprises, un atelier du Silicon Sentier, en collaboration avec Stéphane Olaizola, organisé par Cyril Esnault.

Où ? Café Reflets - 46, rue Montorgueil, 75002 Paris
Cet atelier est destiné à fournir des informations pratiques aux chefs d’entreprises et professionnels intéressés par les nouvelles tendances du web afin de leur permettre de répondre aux questions suivantes :
  • Qu'est ce que le RSS / les blogs ?
  • Que peuvent-ils apporter à votre management au quotidien ?
  • En quoi RSS peut-il contribuer au marketing ?
  • Pourquoi et comment utiliser RSS pour faire de la veille ?
  • Comment utiliser ces canaux pour échanger avec vos clients

Les ateliers sont à l’attention prioritaire des membres du Silicon et des invités des intervenants. La salle étant petite... si vous souhaitez vraiment participer, envoyez-moi un email, je verrai ce que je peux faire !

Plus d'information sur cet événement

28.12.05

BREST à l'initiative dans la publication collective des connaissances implicites avec les WIKIS

Les Wikis La trêve des confiseurs est toujours une opportunité pour se remettre en question, lire des ouvrages qui étaient sur nos étagères depuis plusieurs semaines et d’élaborer des projets pour les mois à venir. Je n’ai pas failli à cette tradition en lisant «Les wikis » de Jérôme Delacroix chez M2 Editions. Utilisateur et contributeur de Wikipédia, je ne peux pas vraiment dire que j’étais un novice en la matière, mais cette lecture rapide m’a donné l’occasion de faire le point sur les possibilités de création et de gestion de la connaissance commune. Jérôme DELACROIX privilégie dans son discours cette approche à la description des particularités techniques des Wikis. Il présente des comparaisons de ce nouvel outil avec d’autres outils de gestion de la connaissance en analysant les avantages et les inconvénients de chacune des solutions. Enfin, la discussion continue sur un site associé à l’ouvrage : www.leswikis.com. J’ai apprécié cette structure du livre. Cela m’a permis de réveiller un projet de gestion des données touristiques non structurées dont je rêve pour ma région (les Savoie). Car si en matière touristique des projets nationaux (Tourinfrance) ou régionaux (SITRA) commencent à peine à fédérer les données structurées (notion de connaissances explicites), nous encore loin dans mes montagnes d’aborder le formidable réservoir qu’est la gestion des données implicites comme le font les acteurs locaux de Brest.

Le projet de wiki Brest repose sur la volonté d'impliquer de multiples réseaux d'acteurs dans un effort collectif de collecte de la connaissance :

- le réseau de journaux de quartiers qui publient certains depuis 10 ans des articles sur l'histoire des quartiers
- l'appel à projet annuel sur les usages dont 3 ou 4 réponses cette année portent sur la mémoire - la rencontre écrits écrans publics qui compté déjà une trentaine d'initiatives
- les acteurs de la ville volontaires (webmasters, agence d'urbanisme, archivistes, réseau des bibliothèques)
- les acteurs des webtrotteurs des lycées et des quartiers (300 jeunes concernés chaque année) - 4 ans de travail sur l'écrit public et son élargissement à la radio et vidéo depuis un an
- et le réseau des 60 papis et le centre de ressources sur l'accès public au pays de Brest

L’enjeu est d'agréger des personnes, des artistes, des enseignants, des maisons de retraite dans une dynamique à la mode wikipédia.

Sur le plan financier, Michel Briand, l’un des initiateur de ce projet, déclare « rechercher une implication locale avec l'accompagnement de la ville (le service démocratie locale citoyenneté et multimédia compte aujourd'hui 6 personnes) et ce n'est qu'au fur et à mesure que l'on élaborera un financement quand le projet aura acquis un minimum de crédibilité pour que je sollicite les financements des collectivités locales. »

Le point d'étape sur la faisabilité de ce projet de wiki sera un forum des usages coopératifs organisé avec le Ministère de la Culture à Brest en juillet 2006.

27.12.05

Des jeux en ligne avec RSS...

Voilà bien longtemps que je n'ai plus entendu parler de rallye en ligne pour inciter les visiteurs à découvrir le contenu d'un site web. Avec RSS, nous trouvons une nouvelle forme de stimulation. Pour inviter les prospects à venir et revenir sur un site, rien de mieux que le suspense entretenu par l'envoi à petite dose d'indices via un flux RSS. A chaque fois, les liens insérés dans le message généreront du trafic sur le site et surtout maintiendra l'attention de la cible. Cela peut se faire avec du texte, mais aussi avec du son. Ainsi, le magazine WIRED de novembre 2005, propose le terme "podcache" pour définir cette approche de rallye audio via podcasts diffusé par RSS.

Jonathon KEATS reprend aussi, sous ce terme de podcache, l'idée developpée au MOMA que j'ai également évoqué dans un white paper écrit avec Jérôme Chevillat, traitant de la mobilité billet en juin 2005 selon laquelle l'indexation d'un fichier MP3 avec des coordonnées GPS qui permettent donc de transformer un IPod en un guide audio.

Voilà deux idées qui devraient inspirer des agences de communication !

23.12.05

2006 : Les TIC seront génératrices de nouvelles approches en marketing.

2006 L'année des nouvelles relations clients - CyberstratL’an dernier, à peu près à la même époque, je prévoyais sur le Journal du Net que "2005 verrait le boom des blogs et le déploiement des flux RSS pour les entreprises.". Ma prédiction a été pleinement réalisée. Enfin presque ! Car en lisant ce billet vous faites partie des membres de la blogosphère, membres qui représentent encore une minorité des managers même si les blogs d’ados sont légion. Du point de vue technologique, 2005 aura été une grande année en ce domaine. Mais en ce qui concerne le marketing et l’utilisation effective des blogs en entreprises il reste encore du chemin à faire. Cela sera ma première prédiction pour 2006.

1) Les blogs vont enfin quitter le monde des adolescents et du microcosme de la blogosphère pour devenir de vrais outils de management pour les entreprises. Je crois que les services de presse et de recrutement seront les premiers à s’approprier cette technologie de communication.

2) En revanche, nous assisterons à la mort, nous pouvons déjà observer un ralentissement de la publication, des blogs personnels professionnels. Expérience faite, les pionniers retrouveront d’autres sujets d’intérêt ou de revenus. De plus, je partage l’analyse de Shiv SINGH de CIO.com selon laquelle les employés – que nous sommes pour la majorité - doivent observer une certaine discrétion en ce qui concerne la vie de leur entreprise. Et Shiv de prédire que le « résultat est que la plupart des blogs d’employés resteront superficiels ou ennuyeux sauf s’ils sont anonymes ». Ma boule de cristal, me dit également qu’à l’aube des échéances électorales de 2007 et 2008, la classe politique va largement utiliser ce média pour tenter de se rapprocher de la partie « branchée » de la population. Mais attention, je ne suis pas certain que nos candidats soient prêts à bloguer en utilisant le langage « SMS »…Il se peut que l’engouement pour la technologie ne soit pas en phase avec les attentes des électeurs.

3) Les entreprises commenceront à s’approprier RSS pour diffuser des informations relatives aux nouveautés de leurs produits. Pour cela, je ne pense pas que les blogs en seront le moteur, mais les outils de gestion de la connaissance et les fonctionnalités que les ERP et CMS (Content Management Systems) disposent. Ce sont ces systèmes qui généreront les flux RSS sans effort particulier des auteurs. Ces flux venant ensuite s’intégrer dans un nombre grandissant d’agrégateur de news en commençant par les sites web des entreprises… mais pas seulement.

4) RSS va faire une entrée dans les stratégies de Customer Relationship Management (CRM). Pour l’heure, les flux RSS sont principalement utilisés pour diffuser des billets publiés par geeks de la blogosphère. RSS devrait en 2006 sortir de cette sphère restreinte pour trouver des applications dans le domaine du CRM. Quelques applications d’email marketing devraient être remplacées par des solutions RSS. La puissance médiatique de Microsoft avec le lancement d’Internet Explorer 7.0 devrait populariser cette forme d’accès aux informations alors que des browsers comme Opera ou Firefox le font déjà depuis plusieurs mois.

5) AJAX me paraît être un ensemble de technologies qui vont considérablement modifier les approches marketing du futur. Mais malheureusement je ne pense pas, qu’en France, 2006 soit l’année du développement. Nous assisterons probablement à une intensification des discussions sur ce sujet, peut-être un congrès ou un livre à succès… Bref des discussions de laboratoire. Pourtant, je crois que cette approche est promise à un avenir radieux qui permettra de mettre le client au centre des préoccupations ou tout au moins de lui donner le pouvoir de choisir ces sources applicatives et d’information. Cela sera le départ de ce que certains appellent le « Customer Generated Marketing »…mais il faudra attendre encore une ou deux années.

6) Pour finir, je n’oublie pas mes rêves que sont l’émergence de vraies solutions d’intelligence artificielle (AI) et du web sémantique au service du marketing et du management. Là encore, nous restons confinés dans les laboratoires. Et, je ne peux retenir mon émotion, car je connais au moins deux équipes de développement francophones qui ont de super projets d’un point de vue technologique, mais qui restent dans les starting-blocks faute d’ambition et connaissance des mécanismes des sociétés de « Venture Capital ». Du côté du sémantique web, je ne serais pas surpris que les travaux de Google (sans prendre en considération les problèmes de copyright) marquent le départ d’un vraie indexation des données non structurées avec des applications de diffusion des informations relatives aux services et produits d’entreprise tout à fait novatrices. Une nouvelle page du marketing pourra alors être écrite.

Qu’en pensez-vous ? Partagez votre vision avec les lecteurs de ce blog.
Bonne année 2006

18.12.05

5 trucs pour améliorer la notoriété sur le Net

Un billet du mois d’août sur le blog de Carnet Bleu me donne l’envie de partager avec vous une idée de suivi de la notoriété sur le Net. Même avec une orthographe différente...l'essentiel est que le nom (phonétique) de l'entreprise soit connu et que l'on parle d'elle. Ainsi, pour mon ancienne entreprise l'ancien nom "SGS Thomson" revenait souvent dans les mots clefs sur le Net (on n’efface pas l'histoire !..), alors que le nom officiel est "STMicroelectronics" ou "STM" pour la Bourse. De nombreux ingénieurs utilisent aussi "ST" sur les moteurs de recherche...

Mais de mon point de vue ce qui est important sur le Net ce n'est pas le nom d'une entreprise qui doit en principe être unique et protégé, donc une requête sur ce nom doit obligatoirement renvoyer une réponse avec votre entreprise en première position. En revanche la réponse que votre entreprise peut apporter aux besoins des consommateurs dans leur langage,...et là c'est une tout autre histoire, est primordiale. En premier lieu le vocabulaire peut varier en fonction des pays et des communautés. Ensuite, le jargon technique se mêle aux noms commerciaux. L’un des exemples les plus flagrants est peut-être celui de « Kleenex ». Nous savons tous que cela revient à définir un « mouchoir en papier », mais seule la firme propriétaire du nom peut l’utiliser comme un mot clef. Enfin, le vocabulaire utilisé par les clients n’est pas forcément celui des chefs de produit. Vous pouvez avoir un produit « ABC4F » connu de tous en interne, mais qui ne le sera pas par les clients qui continueront à chercher ce produit sous le terme « Pelle à neige » (exemple tout à fait fictif). Il sera donc judicieux dans ce cas que les moteurs de recherche retournent bien les pages de votre société lorsque les mots « pelles à neige » sont sélectionnés pour une recherche. L’objet de ce billet n’étant pas de décrire les techniques de SEO, je vous propose 5 trucs pour améliorer la notoriété sur le Net... qui touchent l'organisation du travail d'un département marketing.

1) Créez un indice de popularité
J’ai eu l’occasion de créer et de suivre un index de mesure de popularité sur les moteurs composés de 100 mots clefs. Les différents noms de l'entreprise ne faisaient pas partie de l'index, car je concentrais mes efforts sur les besoins des clients. La valeur de l’index correspondait simplement à la somme des valeurs de la première réponse correspondant à l’entreprise pour un mot clef donné.

2) Analysez les performances avec les chefs de produit
Chaque mois nous mesurions la progression de cet index et prenions des mesures en collaboration avec les chefs de produit concernés pour que les pages soient optimisées afin que la popularité du contenu soit améliorée.

3) Assurez une veille sémantique
Plusieurs techniques sont disponibles. La première et la plus facile à mettre en œuvre découle des discussions avec les chefs de produits qui se doivent de connaître le vocabulaire effectivement utilisé par leurs clients. La seconde consiste à analyser les propos des blogs de consommateurs pour identifier les mots utilisés qui peuvent être très éloignés du vocabulaire interne.

4) Créez les conditions pour que cet exercice soit entrepris régulièrement.
Dans mon cas, nous disposions d’un Search Engine Marketer (SEM) à temps plein. Non seulement la description de fonction comportait les points précédents, mais en plus sa rémunération était partiellement indexée sur l’évolution de la valeur de cet index avec un objectif minimum à atteindre.

5) Assurez-vous de la pérennité de l’effort.
Développer la notoriété d’un contenu sur le Net n’est pas la tâche d’une seule personne ou groupe. Toute l’entreprise doit acquérir les réflexes pour utiliser la bonne taxonomie. Cela passe bien entendue par un chapitre dans la charte graphique des webs et des blogs qui préciseront l’importance de l’apparition des mots clefs tant dans les textes que dans les valeurs des balises HTML (Titre, keywords, description, …)
Avez-vous d'autres idées ?

16.12.05

Les RP et les blogueurs (1ère partie)

La plupart des grandes sociétés ont un service de relations publiques dont la principale mission était jusqu’à présent d’entretenir les meilleures relations possibles avec les journalistes. Dans le cas des deux multinationales avec lesquelles j’ai eu le plaisir de passer une quinzaine d’années, ces services ont aussi la mission d’encadrer et de contrôler les informations qui sortent de l’entreprise.

Dans le cas de la seconde, les procédures internes prévoient que toute présentation ou rencontre avec un journaliste doit être faite avec leur aide. Ce que j’ai fait pendant des années, y compris lorsque je donnais des conférences où des journalistes étaient susceptibles de participer. Des cours sont donnés aux principaux dirigeants de l’entreprise pour leur apprendre à bien répondre aux questions, à ne pas tomber dans des pièges médiatiques qui pourraient être embarrassants pour l’entreprise à postériori. Bref, une machine bien régler pour évoluer dans un environnement où des règles de cohabitation existent depuis des décennies. Mais je ne suis pas certains que l’évolution actuelle de la transmission de l’information suive ce modèle.

Ainsi, Je suis très récemment tombé dans un piège pour lequel les départements de RP sont encore peu préparés. Sous l’entremise d’un ami, je rejoins une soirée tout à fait amicale. On parle de tout et de rien, de la saison de ski qui s’annonce, des enfants… et puis on aborde un sujet un peu plus sérieux qui n’était pas vraiment à l’ordre du jour. Pas plus de 10 minutes !... Mais qu’elle ne fut pas ma surprise de découvrir dès le lendemain matin de trouver dans le panier de l’un des mes agents de veille en ligne un « billet » de l’un de mes interlocuteurs de la veille au soir rapportant mes propos. Rien de grave, au contraire j’en suis plutôt flatté dans ce cas. Mais je tire plusieurs leçons de cette soirée :

1) Chaque individu est un blogueur potentiel selon l’environnement au sein duquel on évolu.
2) Les écrits d’un blogueur peuvent avoir une audience plus importante qu’un journaliste surtout pour des sujets ciblés.
3) Un blogueur, n’a pas de carte de presse collée sur le front…et ne s’annonce en général pas comme tel.
4) Un blogueur c’est bien plus réactif qu’un journaliste. Dans mon cas le billet à été publié au milieu de la nuit, c'est-à-dire dès la fin de notre soirée.
Qu'en pensez-vous ?
Pour accéder à l'article de Silicon Valley Watcher cliquez ici

RSS pour la veille


Pour ceux qui "veillent", je viens de trouver un site plein de ressources, de cours, de liens traitant de la Veille plus particulièrement avec RSS. Une page intéressante à consulter http://www.adbs.fr/site/repertoires/outils/rss.php

15.12.05

Free-marketing pour le Tourisme (séminaire)

Les approches d’e-Marketing ont été l’une des évolutions.- et quelques fois une véritable révolution – majeures de l’industrie touristique au cours des dernières années. De plus en plus de clients utilisent les outils disponibles sur Internet, ceux-ci ne sont plus réservés uniquement aux grandes chaînes hôtelières. Le challenge que tout acteur du tourisme doit affronter est de plus en plus sa capacité à générer du trafic sur le site web de son établissement, créer de la demande et stimuler l’intérêt des consommateurs. Aujourd’hui, ces techniques de marketing sont accessibles, même avec un budget limité et un peu de créativité, aux petites entités. Elles peuvent obtenir une présence en ligne en utilisant leurs outils de bureautique plus efficacement.

Je donnerais un cours de trois jours (en anglais) à l’occasion de la Summer University du Lausanne Hospitality Consulting rattaché à l’Ecole Hôtelière de Lausanne du 10 au 12 juillet 2006. Durant ces trois jours, les participants découvriront comment ils peuvent mettre en œuvre des techniques de « One-to-One Guerilla marketing » avec leurs outils de bureautique (Microsoft Office principalement). Ils auront l’opportunité de réaliser des exercices pratiques comme la création d’une base de données clients en utilisant Microsoft Outlook et la création d’un blog gratuitement afin d’augmenter leurs taux d’acquisition et de rétention de clients. Les participants prendront conscience du rôle des communautés virtuelles et seront invités à réaliser des travaux pratiques liés à des campagnes de communication par email, de syndication de contenu (RSS). Ils apprendront également comment augmenter la visibilité de leur hôtel, restaurant ou entité touristique en maîtrisant les algorithmes des moteurs de recherche.
Pour en savoir plus cliquez ici
* * *
e-Marketing approaches have been the major evolution—and revolution—in the hospitality industry in recent year. More and more customers are using online tools, and online tools are no longer the exclusive to large hotel chains. The challenge of any tourism supplier is to generate traffic to its website, create demand and stimulate customer interest. Today, even with a limited budget and a little bit of creativity, small entities can also gain online presence simply by using their office tools more efficiently and effectively. In this three-day Module, participants will discover how they can implement one-to-one guerrilla marketing tactics with their office tools. They will have the opportunity to go through practical exercises like the creation of a customer database using Microsoft Outlook and the creation of a free blog to increase customer acquisition and retention rate. Participants will appreciate the role of e-communities and will experience hands-on sessions of e-mail marketing and content syndication—RSS. They will also learn how to increase the visibility of their hotel, restaurant or tourism entity by playing with the algorithms of the search engine tools.
To know more and register click here

14.12.05

7.99 % de CTR avec les pub standalone dans les flux RSS

Pheedo se positionne toujours comme le leader de la publicité insérée au sein des flux RSS. Ils viennent de publier une étude dont les principaux résultats sont les suivants.

Ils ont analysés l'impact relatifs de deux formes de messages : Ceux qui sont insérés au milieu des billets ( Inline Ad placement) comme le montre l'exemplce ci-dessous.

Publicité RSS "Inline Ad"

et les publicités en standalone (Standalone RSS ad) également reproduites dans l'exemple ci-dessous.

Publicité RSS "Standalone" RSS

Sans surprise les résultats des "Standalone RSS ads" sont biens meilleurs que les inline ads.

Une publicité "standalone RSS ad" correspondant à un billet dans son ensemble génère en moyenne sur leur exemple américain, un click-trhough rate (CTR) de 7.99% soit environ neuf fois plus qu'une publicité inline qui intervient au milieu d'un billet de l'auteur des flux RSS ou blog.



La question que se pose beaucoup d'éditeurs de sites et de régies est bien entendu liée à la performance optimale. On sait intuitivement qu'elle dépend du lieu d'insertion et de la fréquence en comprenant que l'optimisation recherchée est celle du plus grand click-trhough (CTR). Restait à obtenir quelques estimations ce qu'à fait Pheedo.

Le placement aléatoire des publicité entre les flux est la solution la plus performante.

Quand un publicité est placée de manière aléatoire, le taux de clicks observé est de 3.24 %. Ceci est à peu prés trois fois supérieur aux taux obtenus (1.04%) lorsque les publicités sont placées dans chaque flux. Certains se souviendront peut-être de l'aggacement généré par les publicités d'Audi insérées, de manière un peu trop intrusive, dans les flux de Pointblog cet été. Ceci dit, un taux de 1% reste une performance par rapport aux taux moyen des bannières. L'étude démontre également un trés CTR(1.64% ) pour une fréquence limitée à un billet publicitaire tous les six billets. Un taux que je pourrais probablement accepter si le contenu des flux est
intéressant.




Mesure de l'impact des flux RSS. Pheedo propose un service

Après Google, c'est au tour de Pheedo, une société spécialisée dans la mesure des performances des flux RSS de proposer un service de mesure au auteurs de blogs qui acceptent de recevoir (aux USA) de la publicité dans leurs flux.

L'enregistrement se fait en ligne offrant ainsi la possibilité de percevoir des royalties sur les publicités qui pourraient être ciblées sur des flux de niche. Les écrans ci-dessous permettent de constater que les information fournies donnent le nombre de "views", de clicks, le taux de transformation (CTR) et les gains acquis.




11.12.05

7.12.05

Le Yield Mangement entre sur les pistes...


Remise des awards Tourism@ 2005 - 5/12/05 CannesAnnecy, Cannes, le 7 décembre 2005 - La désintermédiarisation était l’un des crédos du début de l’Internet. De nombreux marchands en ligne l’ont fort bien compris et se sont imposés sur le marché des offres de vente en ligne. Le tourisme n’a pas échappé à cette mutation de la relation client. Tous les GDS ont créés des filiales comme Travelocity, Expédia, Opodo pour fournir aux voyageurs des services qui n’étaient accessibles qu’aux agences de voyages. Puis les compagnies aériennes « low cost » se sont affranchies des multiples intermédiaires présents sur la chaine de distribution du voyage en ouvrant leurs propres systèmes de réservation aux clients. C’est ce qui fait le succès actuel des compagnies comme EasyJet et RyanAir ou encore le succès des ventes de la SNCF via IDTGV. Le Yield Management (ou pour les puristes de la francophonie le « Revenue management ») est une stratégie d’élaboration des prix qui a pour but d’aligner le niveau de prix en fonction de celui de la demande. Le calcul du prix doit en principe être fait pratiquement en temps réel et la communication doit également être possible très rapidement pour les consommateurs puisse réagir de la même manière. D’où l’intérêt des réservations et paiements en ligne via Internet. Cette technique produit ses fruits dans toutes les situations où les frais variables sont faibles. C'est-à-dire que les coûts de production sont peu sensibles à la variation de l’utilisation du service fourni. C’est le cas des trains et des avions, mais aussi des remontées mécaniques. Cette solution a largement été utilisée par les acteurs confrontés à une concurrence acerbité dans le but de détourner la clientèle des offres concurrentes où les coûts fixes étaient plus élevés. Selon Optims, la filiale de gestion hôtelière du ecran du logiciel Optims - www.optims.comGDS Amadeus, l’ « application systématique du Yield management a un impact positif, toutes choses égales par ailleurs, de l’ordre de 3% à 7% sur le chiffre d’affaires. » et bien entendu, s’agissant de revenu marginal, l’impact sur la marge est énorme. C’est précisément ce que recherchent les dirigeants de la SEM LES PORTES DU MERCANTOUR, qui viennent de gagner le Grand Prix de la meilleure utilisation des technologies et des usages Tourism@ 2005. En offrant un système de réservation en ligne des forfaits discountés plusieurs jours à l’avance, ils créent ainsi une incitation financière pour les skieurs de proximités de choisir leur station plus qu’une autre. Le jury, présidé par la Directrice Générale de Opodo était composé de 15 personnalités internationales du monde des nouvelles technologies de la communication, a jugé que "le site Internet Valberg-lowcost.com représentait l'innovation majeure de l'année en matière d'utilisation des nouvelles technologies pour le tourisme".

Achetez un forfait de -10 à -30 %Si le site Valberg-lowcost.com est une première expérience dans ce domaine, les initiateurs du projet (M. Christian Mars et Grégory Delafosse. L’architecture technique a été réalisée par la société XSalto (M. Patrice Casse) en sont encore à la période de test dans ce contexte. En fait, ils ont préparé une centaine de prix différents qu’ils déclinent pour l’instant uniquement en fonction des prévisions statistiques de remplissage de la station. Ils affirment ainsi avoir réalisé 7% de leurs ventes en ligne l’an dernier et une très forte réservation des forfaits saisons par ce même moyen lors du premier week-end de la saison 2005/2006. En 2006, ils entendent bien jouer sur la réactivité de l’Internet pour li le site Valberg-lowcost.com est une première expérience dans ce domaine, les initiateurs du projet en sont encore à la période de test dans ce contexte. En fait, ils ont préparé une centaine de prix différents qu’ils déclinent pour l’instant uniquement en fonction des prévisa vente des forfaits ajournée « pour lequel les clients ont en général une décision d’achat au dernier moment en fonction de la météo du jour.. » estimant que le risque météo peut être supporté par le client en échange d’une remise tarifaire.


Au-delà des conditions tarifaires, les dirigeants de Valberg, semblent vouloir créer une réelle communauté d’acheteur en ligne en créant une base de données qui devrait passer de 2000 membres à plus de 10000 pendant la saison. Des avantages de parking et de rapidité de retrait des forfaits font également partie de l’offre. Leur intention passe également par l’envoi de message « push » par email et SMS.

La dématérialisation du ticket de forfait de ski n’est pas encore au programme, mais les initiateurs du projet y songent sérieusement. Cette solution serait une source d’économie importante pour les gestionnaires des remontées mécaniques et surtout un réel service pour les skieurs du dimanche qui ont horreur d’attendre de longues minutes aux caisses avant de pouvoir acquérir le sésame qui leur ouvrira l’accès aux pistes.

Cette première expérience, certes novatrice ne factorise pas encore la réaction des autres stations qui pourront rapidement copier le modèle, ni l’impact sur la vie des ski-clubs locaux qui se comportent souvent comme des centrales d’achat de forfaits pour citadins. En les privant de cette valeur ajoutée (la possibilité d’offrir des forfaits à prix réduit), les stations supprimeraient un intermédiaire, mais aussi des animateurs historiques de la vie sportive des agglomérations alpines. Cela poussera sans aucun doute à créer de nouvelles formes de vie associative ou de voir disparaître certains ski-clubs dont l’activité est déjà mise à mal par la rareté de la neige et l’inflation des coûts de la pratique de ce sport. De plus en ce qui concerne les premiers essais de Valberg, la variation se fait essentiellement à la baisse avec une possibilité limitée d’exploitation de cette technique de marketing les jours et périodes où la fréquentation est maximum (un dimanche ensoleillé de février). Les effets de cannibalisation sont difficilement mesurables, mais apparaîtront avec force lors de la réaction des stations concurrentes qui pourraient s’engager dans une guerre des prix qui ne pourrait précipiter qu’un peu plus rapidement vers le dépôt de bilan les stations dotées d’un faible enneigement où ayant des coûts d’exploitation trop élevés. La différence majeure entre une station et un avion ou un hôtel est une capacité théorique infinie. La seule contrainte étant soit les places de parking ou la capacité du réseau routier à absorber un flot de véhicules sur une courte période. Il est donc probable que cette approche prenne des formes sensiblement différentes dans un avenir proche sous la pression de la concurrence.

2.12.05

Les entreprises françaises iront-elles dans la poubelle digitale de l'économie ?


Dans un des commentaires postés en réponse à la présentation de Jacques Froissant de mon dernier ouvrage « RSS, Blogs : Un nouvel outil pour le management », Adrien cherche à segmenter le lectorat en deux catégories : Les DSI et les Directeurs de la communication. Cette recherche d’un positionnement fonctionnel au sein de l’entreprise n’est pas nouvelle. D'un côté, les DSI, (CIO en anglais) sont de plus en plus nombreux à pouvoir intervenir sur la gestion de l’entreprise en intégrant les comités de direction, et de l’autre les Directeurs du marketing et de la communication sont depuis longtemps des membres influant de ces comités. Le problème est que chacun a son jargon. Les premiers manipulent des acronymes tels que Java, Ajax, Web 2.0, XML, RDF, RSS, Meta tag et d’une manière générale tous les « ML » comme « méta langage ». Donnons-leur le crédit de leur maîtrise d’un point de vue technique. De l’autre les DIRCOM (CMO en anglais) parlent de Category marketing, de marketing 1to1, de « Customer Generated marketing », de segmentation, de CPC, de SEM, de SEO, Yield management … Autant dire que déjà au stade du vocabulaire les deux communautés ont des efforts à faire pour se comprendre. Mais n’est-ce pas inscrit dans nos bibles de managers de se former en permanence ? Pourquoi ne ferions-nous des efforts pour acquérir au moins une compréhension de base de la taxonomie utilisée par les fonctions majeure de l’entreprise ? Pour rester dans la zone marketing et informatique, dans un article du mois d’octobre 2004, Gary Beach, de CXO Publishing estime que seulement 25% des entreprises (US) ont des normes de travail synchronisées entre les deux fonctions évoquées par Adrien. Il estime cependant que 40% d’entre elles développent des efforts pour que les deux services aient des approches de gestion plus cohérentes. En effet, sans une compréhension réciproque des technologies et techniques utilisées par chacun d’eux il est très difficile de mettre en œuvre des stratégies marketing de génération de la demande à l’aide des TIC. L’ignorance de l’autre monde ne peut conduire qu’à la paralysie des actions et à une réduction des budgets IT. Pour autant que les différences culturelles soient réduites, une alliance entre le DSI et le DIRCOM permet de défendre des approches novatrices et de convaincre les autres membres des comités de direction de les financer. Bien entendu, la conjonction de ces compétences ne peut qu’engendrer des actions de marketing plus performantes, plus nombreuses et générant ainsi un plus grand nombre de leads ou de commandes. Il en est ainsi des approches RSS que je prône dans mon ouvrage. Elles ne sont possibles qu’à deux conditions : que les DSI comprennent les enjeux marketing des flux RSS, et que de l’autre côté les DIRCOM aient un minimum de connaissance de cette technologie pour qu’ils puissent challenger leurs collègues des départements informatiques pour qu’ils soient en mesure de leur demander de mettre en œuvre ces flux. Martha Rogers de Marketing 1to1 enfonce encore plus le clou dans son article en rapportant des propos sans nuance du même Beach et Neale-Bay, directeur exécutif de l’association américaine des CMO (DIRCOM), qui estiment [et je partage largement ce point de vue] que les « entreprises doivent cumuler leurs compétences IT et marketing rapidement, ou leurs concurrents qui opèrent sur un mode de self-service [en ligne] en temps réel viendront challenger leurs valeurs ajoutées sur leur base de clients. » . Beach va encore plus loin en écrivant que les « entreprises qui continuent à maintenir un mur entre le marketing et la technologie ne seront plus viables.. Ces sociétés iront dans la poubelle de l’économie digitale américaine si elles ne le font pas.». Sans aller jusqu’à cette extrême, je crois que la frontière entre les deux métiers est de plus en plus fine. En écrivant « RSS, Blog : Un nouvel outil pour le management ». Je me considère être plus proche de la fonction DIRCOM, le nombre de lignes de code étant extrêmement réduit, tout au plus une description en annexe des différentes balises utilisées par le standard RSS car je crois en effet qu’il m’est nécessaire d’en avoir au moins l’inventaire pour imaginer des campagnes de marketing pertinentes. Un glossaire important vient éclairer ceux qui auraient des difficultés avec le jargon de l’une ou l’autre des communautés. En prenant un seul exemple, le fait de savoir qu’il existe une balise [category] me permet de concevoir une segmentation des flux par produits ou par centres d’intérêts, d’envisager de créer des flux par communauté de clients. Je revendique donc que les DSI doivent approfondir en permanence leurs connaissances en gestion (pas seulement en marketing), mais aussi que les DIRCOM doivent étendre leur culture informatique au-delà du maniement de Powerpoint pour être en mesure de maximiser le potentiel des TIC.

25.11.05

Un aide graphique pour Google Adwords


Les agences de pub détenant des budgets locaux ont maintenant un nouvel outil à disposition pour préciser leur campagne Adwords avec Google : Google Maps. Certes, la précision n’est pas encore au niveau du quartier ou de la rue, car Google suggère un minimum de 35 km, mais cela peut représenter une aide intéressante dans certaines circonstances où la position géographique des prospects est importante. Je pense ainsi, à un ami qui assure des réparations à domicile en Haute-Savoie, cela lui permettrait d’imaginer une campagne d’achat de mots clefs en utilisant ce critère et donc, toujours en théorie, de pouvoir parfaitement cibler son audience. Google Maps lui facilite les possibilités de choix.

Comment cela fonctionne ? Après avoir sélectionné une zone avec Adwords lors de la création d’une campagne, vous pouvez préciser le lieu en quelques clicks de souris. Ensuite, vous définissez le point central de votre zone et un rayon d’action exprimé en kilomètres. Le système ne semble pas encore prêt à prendre en considération la présence d’une montagne de 4810m entre Aoste et Chamonix ni l’existence d’une frontière. En revanche, même si nos amis valdôtains parlent souvent bien le français, Google offre une double possibilité de sélection en ce qui concerne la langue et le pays. Bref, à ce stade le système Adwords traduira votre choix sous forme de coordonnées géographiques exprimées en longitude et latitude. Google Maps indique la zone sélectionnée en surimpression. Si ce système peut s’avérer immédiatement opérationnel aux Etats-Unis, les possibilités de localisation en France restent moins évidentes. Le site Adwords de Google précise que « le système analyse les demandes de recherche des internautes (exemple : " fleuriste à Nantes ") afin de déterminer la région concernée. L'adresse IP (Internet Protocole) de l'utilisateur peut également être déterminée afin de savoir où celui-ci réside. ». Faut-il encore que l’adresse IP soit associée à une adresse locale, ce qui est loin d’être le cas, ou que l’utilisateur précise effectivement un lieu qui soit reconnu par le moteur de recherche.
Enfin, pour obtenir une réelle possibilité de segmentation, il serait souhaitable de pouvoir croiser ces données géographiques avec des données économiques propres à chaque type de clientèle ciblée. Je suis certain que nous aurons ce type de service disponible dans quelques mois ou années.
JC Morand - 25/11/05

24.11.05

Des statistiques pour les flux RSS

21 novembre 21, 2005 - SimpleFeed, une enterprise leader sur le marché des flux RSS aux Etats-Unis vient d’annoncer une nouvelle version de son logiciel (Simplefeed 2.0) qui offre un meilleur contrôle et surtout de nouveaux outils de mesure des téléchargements des news publiées sous cette forme. En effet, l’un des challenges de l’adoption de RSS, reste le faible niveau de statistiques disponibles.

Plus de 48 rapports standards sont disponibles avec cette version. Ils fournissent des informations à propos des abonnés aux flux, du contenu consulté, des click-throughts.

Cette société offre d’autres fonctions clefs en main qui peuvent intéresser des entreprises qui n’auraient pas de développeurs formés, mais honnêtement, je n’ai pas trouvé une différence fondamentale à ce stade de ma connaissance du produit avec les nombreuses applications de blogs. Les possibilités de sélection de flux en fonction des intérêts des consommateurs étant mis en œuvre par de nombreuses entreprises (voir par exemple le cas de la librairie Ellipse à Genève) et relativement simple à programmer.

22.11.05

AGORAVOX se distingue !


Depuis quelques mois je contribue modestement à enrichir le contenu éditorial d'Agoravox. Ce blog vient d'être élu comme meilleur blog journalistique français lors d'un concours organisé par la chaîne allemande Deutsche Welle International. En effet, AgoraVox fédère de nombreux bloggeurs, mais surtout l'équipe de Carlo REVEILLI (en fait je ne sais pas si l'équipe est si nombreuse que cela ?) a su mettre en oeuvre un concept importé de Corée de journal citoyen et une série de fonctions sur le blog. Entre-autres, le récent ajout d'un système text-to-speech qui en est encore à ces début, mais qui devrait inspirer certains responsables de marketing pour concevoir de vraies actions de "Place and time shifting".

Parmi 2.500 blogs et sites proposés nous avons deux gagnants français : Blog à la ciboulette pour le meilleur blog multimédia. Le grand gagnant du Jury est "Mas respecto que soy tu madre" (Argentine) et le gagnant des Internautes Tupiniquim (en portuguais). Loïc Le Meur participait au jury international des BOBs cette année.

18.11.05

Pas de problème pour les radios avant 2010...le podcast a encore du chemin à faire.

Les voitures: Un environnement favorable au développement du podcast En février 2005, nous évoquions déjà la possibilité d’utiliser les technologies du podcast que l’on voit apparaître de plus en plus souvent sur les blogs et les sites web. Bridgerating, un cabinet de mesure d’audience américain vient de publier (12/11/05) une étude prospective relative au podcast. A partir d’un échantillon de 4400 personnes contactées par téléphone, ils déduisent qu’il y aurait 5 millions d’utilisateurs de podcasts aux Etats-Unis qui téléchargeraient six fois en moyenne par mois. Un peu plus de 20 % d’entre eux écouteraient des fichiers MP3. Avec 1.6 % de la population, nous sommes encore loin de pouvoir considérer le podcast comme un média de masse. Mais il est intéressant de noter que cette même étude se lance dans une projection très détaillée de l’adoption de cette technologie en estimant que ce premier groupe d’innovateurs représente une audience très importante pour initier et communiquer les changements à nos sociétés.
62.8 millions d'américains utiliseront le podcast en 2010. Les radios ont encore un peu de temps avant d'affronter la concurrence

Ils considèrent que ce marché restera dans une phase d’innovation jusqu’à 2.3 % de taux d’adoption. Selon le même modèle, ils estiment que ce taux devrait atteindre la masse critique (86.5 %), pour être considéré comme un média de masse, en 2010 ce qui représenterait 62.8 millions d’utilisateurs soit une augmentation de 1156 % en cinq ans… de quoi à attiser l’appétit des émetteurs comme celui des équipementiers capables de développer des systèmes de réception. Pour ma part, je reste convaincu que la voiture reste un environnement ou le podcast peut encore considérablement se développer. De nombreuses applications « business » restent aussi à inventer y compris des systèmes d’alertes vocaux initiés par des logiciels métier. Les radios US ont donc encore cinq bonnes années devant elles avant de devoir sérieusement remettrent en question leur mode de fonctionnement. D'ici là, elles peuvent comme leurs homologues francophones tester la technologie en ciblant sur les innovateurs et les leaders d'opinion plus enclins à tester les nouveaux models.

16.11.05

RSS,Blogs: Un nouvel outil pour le management


Voilà, mon dernier bébé est sorti des presses de M2 Editions... vous allez pouvoir découvrir quelques astuces pour mieux comprendre RSS. Bien que je sois persuadé, que beaucoup de lecteurs de ce blogs en sachent sans doute plus que moi sur le sujet. Mais au moins vous aurez une référence à pouvoir communiquer à tout ceux qui vous demandent ce qu'ils peuvent bien faire avec RSS et les Blogs en entreprises. Je ne parle presque pas de technique, bien qu'il vaille mieux que les lecteurs sachent ce qu'est Internet et XML. Je m'attache en 279 pages à présenter les premiers résultats de la mise en oeuvre de RSS dans différents domaines de la gestion. Du marketing bien entendu, mais aussi des ressources humaines, des ventes ou de la logistique. Vous découvrirez aussi que RSS n'est pas seulement réservé aux relations entre "humains". Vous pouvez aussi imaginer des applications entre systèmes voir entre machines.
Ce lien vous permettra de découvrir une version réduite de la table des matières et celui-ci vous conduit directement chez Amazon pour le commander ! Bonne lecture

8.11.05

Le rendez-vous des technologies et du tourisme - Cannes 5 décembre 2005

RSS sera à l’honneur à l’occasion des tables rondes organisées en marge des Torism@ awardsqui se dérouleront le 5 décembre à Cannes. Une conférence de Gilbert REVEILLON est dédiée à « Ce que peuvent apporter les blogs et les flux RSS à la distribution du voyage ». Cet événement co-organisé par l’Association Telecom Valley et la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur a vu son succès croître d’année en année grâce à un concept unique décliné autour du e-tourisme et du m-tourisme® (mobilité et nouvelles technologies). Centré autour d’un concours international dédié aux solutions et aux usages des technologies innovantes, Tourism@ Awards 2005 est devenu aujourd’hui le grand rendez-vous des leaders mondiaux de l’industrie touristique. Reconnaissance récente de la Région comme pôle mondial de compétitivité intégrant les projets de m-tourisme, et notamment Tourism@, affirme le positionnement de Tourism@ Awards en tant que vitrine de l’innovation technologique au service des métiers du tourisme.

4.11.05

56 % de réservation directe chez les hôteliers US.


Selon une étude de Jupiter Research les réservations de voyages en ligne ont encore augmenté de 25 % au cours des derniers mois. Ce cabinet d’étude prévoit qu’un tiers des réservations seront faites par ce moyen aux Etats-Unis d’ici 2010. Le CA effectué en ligne de ces réservations qu’elles soient pour des voyages professionnels ou de loisirs devrait atteindre 68 milliards de dollars cette année et atteindre 104 milliards en 2010.

L’augmentation conjuguée du nombre et de la qualité des services proposés en ligne, avec celle de la connaissance des consommateurs, permettent aux consultants de Jupiter d’affirmer que pas moins de 9 % de la croissance de secteur industriel serait liée à cela au cours des cinq prochaines années.

Les réservations directes semblent également prendre un peu plus d’ampleur (56 %) par rapport à l’utilisation de sites fédérateurs tels que Travelocity ou Expedia. Ce pourcentage devrait atteindre 62 % en 2010.

28.10.05

Signalons une conférence intéressante en marge des éléctions des conseillers d'Etats Genevois,
le mardi 1er novembre 2005, de 18:00 à 19:30 heures à l’Aula de l’Ecole d’ingénieurs de Genève: "Que cela soit dans le domaine des ressources humaines, du marketing, ou de la communication, le blog se profile de plus en plus comme un des outils majeur de l’ère numérique. Entreprises ou particuliers, tous recourent à cet outil d’influence, que cela soit de manière épistolaire ou par le biais de contenus audio (podcast) ou vidéo (vblog).
Bénédiction ou malédiction ? Le blog est-il la nouvelle voix de la démocratie ou l’émergence de l’influence des masses ? Un défouloir de la société moderne ou source d’information ? Les intervenants s’emploieront à définir quels sont les menaces et opportunités que représentent les blogs."

Avec la participation de :
Monsieur Charles Beer, Conseiller d'État en charge du département de l'instruction publique, Genève
Monsieur Stéphane Koch, Président de l’Internet Society Geneva
Monsieur David Sadigh, Directeur associé d' IC Agency, Genève
Madame Stephanie Booth, Enseignante et conseillère en weblogs
Modérateur:
Monsieur Pierre Ruetschi, rédacteur en chef adjoint, Tribune de Genève
Débat public, entrée libre. Inscription indispensable, soit par E-mail : info.sisr@gmail.com soit par tel/fax au 022 3400448 SISR, 5 rue Liotard, CH-1202 Genève

22.10.05

Conférence sur les Blogs

Les Blogs 2.0
Initialement prévue en Octobre l'une des premières conférence européenne sur les blogs se déroulera à Paris les 5 et 6 décembre. Un panel de speakers en provenance des Etats Unis est annoncé ainsi qu'une participation des premiers bloggeurs européens... attendons-nous à une couverture médiatique importante d'autant que la présence de certains me laisse penser que des annonces pourraient être faites à cette occasion.

La version "2.0" semble aussi être utilisée à toutes les sauces... pourquoi "2.0" alors que les blogs commencent à peine à être adoptés par les entreprises.

14.10.05

Tourisme:Comment attirer 35 millions d'acheteurs en 2 mois ?

Annecy, le 14/10/05 - Le Net s’affirme de plus en plus comme la première source d’information pour les produits touristiques. Après Forrester Research qui publiait une étude[1] comportementale démontrant qu’Internet était de loin en 2004, en Europe, la première source d’information pour le Tourisme, voici comScore Networks, Yahoo ! et Media contacts fournissent les résultats d’une étude[2] encore plus pertinente dans ce domaine. Ils étudié le comportement des personnes qui ont effectuées des recherches sur le Net au cours des huit semaines suivant leur recherche en avril 2005 aux USA. Durant ces deux mois d’observation, ce n’est pas moins de 6.6 milliards de dollars qui auraient été achetés en ligne par 35 millions de clients. Au delà des ces chiffres déjà impressionnants, il est intéressant d’observer que les recherches ont été non seulement suivies d’achats pour environ 30 % des cas et ceci pour 80 % en ligne et le reste par les autres moyens off-line.

Suite naturelle de l’observation, le profile des acheteurs en ligne est corrélé avec leurs un surf plus actif. Cette population effectuant 5.4 recherches en moyenne contre 3.5 pour les acheteurs off-line. Ceci avec un nombre de clics également plus important (7,8 contre 5,2).

L’étude démontre également que seulement 20% des achats sont effectués immédiatement, 80% l’étant quelques jours après la phase de recherche. Cette observation permettant à TS Kelly, Vice President et Directeur de recherche chez Media Contact de conclure que « pour mesurer le ROI [d’un investissement en Paid search] les responsables du marketing doivent considérer les achats décalés et les achats effectués par les moyens off-line ».

En France, nous sommes encore loin de cette approche de ROI, car la grande majorité des sites touristiques restent gérés par des Offices du Tourisme dont la mission n’est pas de vendre. Quant aux prestataires touristiques, seuls les plus avertis savent mettre en œuvre des campagnes de marketing en ligne et c’est encore souvent uniquement à des fins promotionnelles, les systèmes de réservation en ligne restant une exception.
[1] Sources : Forrester’s Consumer Technographics® Q4 2004 European Study Base: Consommateurs européens ayant un accès internet à haut débit. www.forrester.com – La question était. « Quelles sont les principales sources d’information que vous utilisez pour vous renseigner sur les sujets suivants ? »

[2] http://www.comscore.com/press/release.asp?press=628

10.10.05

Les tentacules de la pieuvre Google se déploient....


Après GMail, Google Print, Google Maps, Google Video, Picassa, Blogger, une annonce pour une suite de bureautique et des services WIFI,…, les tentacules de la pieuvre Google[1] se déploient doucement au milieu de l’océan de la société de l’information. La version beta de leur agrégateur de news, lancée début octobre 2005, n’est pas compétitive. De nombreuses fonctions manquent encore et le système est plutôt lent au moment de l’écriture de ces lignes. Ce qui est intéressant c’est ce qui ne se voit pas pour un utilisateur. En premier lieu, Google a choisi de faire son annonce à l’occasion de la conférence annuelle WEB 2.0 marquant ainsi son territoire est affirmant son intention d’être un acteur en ce domaine. Ils utilisent les techniques de programmation AJAX, donne la possibilité d’intégrer des fichiers OPML, autant dire qu’ils proposent une brique d’un édifice qui semble avoir une ambition beaucoup plus grande qu’un simple agrégateur de news. Un système d’exploitation ? Une interface qui s’affranchirait de tout système d’exploitation ?

Quant aux fonctionnalités proprement dites de cette première version elles n’ont rien de très original si ce n’est la possibilité d’import des flux et de fichier OPML ainsi que la présence de raccourcis clavier. En revanche Google Reader ne propose pas de découverte automatique des flux RSS et l’interface n’est pas optimisées pour un nombre important d’abonnements.
[1] Pour découvrir les offres publiques de Google, voir http://labs.google.com/

21.9.05

"Customer Generated Marketing"

L’émergence des blogs grand public ou de médias citoyens comme se qualifie AgoraVox permet à tous les branchés de la planète de s’exprimer publiquement. Du petit cercle de copains on passe en théorie tout au moins, à l’immensité du net. En fait, on arrive à une situation où il y autant de lecteurs que d’auteurs. J’ai eu la curiosité de comparer les blogs des copines de mon fils (car il s’agit essentiellement de filles) et j’ai pu observer que les commentaires étaient quasiment tous issus des autres blogeuses. Sur les blogs « pros » c’est un peu la même atmosphère, on se renvoie les posts et les liens entre branchés du blog, car nous sommes encore que quelques uns sur la toile au regard des 20 millions au plus d’Internautes. En bref, on joue encore à qui blogera le dernier !

Cette nouvelle liberté d’expression que plus de 4 millions de Français se sont déjà appropriée présente aussi l’énorme avantage (en tout cas pour les blogs professionnels) de pouvoir être indexée par les moteurs de recherche. Quelle aubaine pour les marketeurs de touts poils. Ils peuvent maintenant savoir sans passer par les filtres des enquêtes qualitatives ce qui se dit dans les alcôves des blogs à propos de leurs marques ou de leurs produits. Avec un peu d’amorçage, et hop ! Voilà un focus group virtuel qui se débride sur le net. Alors, les plus curieux se mettent à gérer les communautés d’utilisateurs. Des chaînes hôtelières comme Starwood redécouvrent que leurs plus fidèles clients blogeurs sont aussi d’excellents avocats. L’un d’entre à même eu le privilège d’être honoré par la chaîne. Certains appellent cela du « Customer evangelism », je préfère la notion de « Customer Generated Marketing ». C'est-à-dire que les effets du bouche à oreille deviennent si présents qu’ils en limitent les actions des chefs de produit. A quand les premiers gestionnaires de communauté… après le « category marketing » cela me semble une évolution logique.

18.9.05

RSS ou l'automatisation du surf ?

Dans un billet du 11 septembre, Dave Winner défini RSS comme un moyen de surfer automatiquement sur le web, car en finalité c'est que savent faire les ordinateurs : automatiser les tâches répétitives. Je suis un peu surpris de cette vision limitée aux relations entre l'homme et le web. De mon point de vue, RSS a un énorme potentiel en ce qui concerne les relations System-to-System voire Application-to-Application. Le développement récent des utilisations des en est la première prémisse. L’utilisation de la balise permet d’envisager bien d’autres solutions qui effectivement seront une forme d’automatisation de la découverte de la connaissance, mais en aucun cas limitée au web.

5.9.05

Comparatifs des outils RSS

Vtech se lance dans un premier comparatif (téléchargeable gratuitement en pdf) des outils RSS réalisé sur 65 agrégateurs RSS. Selon Aref, l'auteur de cette comparaison, la palme d'or revient à BlogNavigator, un outil très performant, qui a obtenu la note 4.33/5. La deuxième place a été obtenue par Rss Owl, qui lui aussi présente des fonctionnalités très performantes, par rapport à d'autrs outils du marché. Il ne s'agit que d'une première version destinée à recevoir les commentaires des lecteurs, d'autre outils devraient être couverts dans un proche avenir. Je travaille avec Aref pour en présenter certains, plus en détails et d'autres pas encore inclus dans son étude, dans mon prochain livre "RSS, Blogs : Un nouvel outil pour le management" qui sera en librairie courant octobre.

22.8.05

Les ados plus enclin à adopter les innovations que les managers ??

Avec plus de 2.5 Millions d’utilisateurs Skyblog sans aucun doute le leader des blogs ludiques en France. Nielsen/Netratings (étude en anglais en pdf) vient tout juste de publier une étude aux USA. Ce qui est intéressant d’observer n’est pas tant le volume ou la position des acteurs mais bien plus la progression de chacun d’entre eux. On constate une envolée de 947% en 7 mois des blogs grand publics de MSN alors que Typepad fait du sur-place relatif avec une augmentation du trafic que de 28%.

Ceci me laisse penser que les blogs d’ados sont les moteurs de cette innovation et que les entreprises sont à la traine des deux côtés de l’Atlantique. Les managers ne devraient-ils pas prendre des cours avec leur fille ? Alors pourquoi la Communauté Européenne dépense-t'elle autant d'énergie et d'argent pour favoriser l'adoption des techniques du e-Business quand il suffirait simplement que les membres d'une même famille échangent leurs expériences ? (Voir ces appels d'offres)
Nous reviendrons sur ce sujet avec la publication prochaine d'un ouvrage traitant de RSS

27.7.05

Et si vous faisiez une partie Bazouk 2010 sur la plage ?


Comment vous ne connaissez pas ce jeu ? Alors si vous avez un fils de 13 ans comme moi, il appréciera de vous voir lire 2010 Futur Virtuel cet été entre deux vrais Pastis ou sur votre transat à l'abri du soleil trop chaud pour bouger. Vous découvrirez le monde du Vexism (Virtuel
Existentialisme) qui plait tant à votre ado pour ses parties de Age of Empire ou Empire Earth. Après une quelques chapitres qui vous donneront un positionnement théorique de ce phénomène sociologique et les fondements technologique, Malo Girod de l'Ain (l'auteur de cet ouvrage) vous invite à partager sa vision du monde de 2010. J'ai trouvé cette lecture intéressante bien que quelques fois demandant un peu de gymnastique intellectuelle pour saisir où l'action se passait entre le virtuel et le réel. J'y ai trouvé les craintes et les espoirs de mon fils dans sa réponse aux attaques, phishing et autres actions de hacking auxquelles il est confronté.

Nous pensions que nos grands-parents qui avaient vécu l'arrivée de la voiture, de l'électricité, de la télévision... avait connu d'incroyables changements pendant leur vie. Ce n'est rien en comparaison de ce qui nous attend ! Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, nous avons les bases théoriques avec les théories de la Singularité, les célèbres lois de Moore ou de Metcalfe... pour prévoir les grandes lignes des évolutions à venir. 2010 Futur Virtuel est un grand voyage en 2010 qui apporte bien d'autres illustrations ludiques, réelles et virtuelles, pour mettre en scène ces évolutions.

Sa lecture a également été une source de réflexion quant à l'évolution probable des mentalités et de l'attitude des consommateurs de 2010 (ou un peu plus tard...) qui se réfugient de plus en plus dans un monde Vexist dirigé par une armée d'avatars. Cela a été une bonne introduction pour lancer la discussion autour de la table familiale après m'être familiarisé avec quelques expressions extraites des conversations de Skyblogger.

Au fait, avez-vous eu la curiosité de vérifier si vos enfants alimentaient un blog ?

Pour commander l'ouvrage, rendez-vous dans vos librairies préférées ou cliquez ici

25.7.05

RSS: Recherche d'études de cas

Si vous avez mis en oeuvre sur le marché francophone des solutions professionnelles RSS et que vous souhaitez communiquer, je recherche des cas dans la perspective prochaine d'une publication sur ce thème. Merci de me communiquer par email quelques éléments de la solution et des résultats obtenus et/ou des objectifs espérés.

23.7.05

Microsoft entre dans le balet RSS...

Microsoft devient un peu plus vocal à propos des fonctionnalités qui seront intégrées dans la future version d'Internet Explorer et de Longhorn le system d'exploitation qui remplacera dans les mois à venir les versions actuelles de Windows. Nul doute que l'annonce prochaine de IE7 va booster l'adoption de RSS pour nombre d'entreprises. Il est notamment intéressant de remarquer que les premières démonstrations de la firme de Seattle concernent des applications ou plus exactement l'intégration des fils RSS au sein d'applications largement utilisées tel que la gestion des événements sur un calendrier ou la gestion dynamique de listes. Je suis curieux de découvrir ce que vous pourrez faire avec le RSS API que l’équipe de développement présente entre autre dans une interview video sur MSN chanel 9.

20.7.05

RSS Mobile: De nouvelles opportunités pour communiquer avec les consommateurs en situation d'achat

Conjointement avec Jérôme Chevillat de IfeedYou, nous vous proposons notre vision du RSS Mobile.

Juillet 2005 – Les responsables de marque et de produits déploient, depuis que la publicité existe, des efforts invraisemblables pour influencer les acheteurs dans la perspective d’acquérir leurs produits. En situation d’achat, seules les techniques de merchandising, de PLV[1] et de packaging et bien entendu les conseils éventuels d’un vendeur leur permet d’influencer la décision. Le développement des self-services de toute nature et la recherche permanente d’une autonomie de plus en plus grande des consommateurs limitent de plus en plus le rôle des vendeurs conseillers et prive donc les promoteurs d’une ultime action de push. Ce papier envisage une alternative technologique permettant de développer un subterfuge technologique pour toucher les consommateurs détenteur d’un appareil de communication (Téléphone portable ou Assistant personnel) proches d’une situation d’achat tout au moins dans l’espace. En effet, ces appareils peuvent être localisés. Il est donc possible à une source émettrice de communiquer avec ces appareils lorsqu’ils se trouvent dans une zone de chalandise donnée. Que cela soit une présence sur un salon, dans un centre commercial, à proximité d’un restaurant ou d’un musée. Vous ne pouvez plus échapper à la promotion........

Pour lire la suite téléchargez notre white paper sous http://www.cyberstrat.net/WhitePaper_RSS_Mobile.pdf
[1] Publicité sur Le lieu de Vente

30.5.05

POUR UNE PASSERELLE ENTRE LA SOCIETE CIVILE ET LA POLITIQUE OU LE BLUES DU HIGH-TECH

Lundi 30 mai 2005- Ce matin j’ai un peu le clavier embrumé par le résultat de notre référendum. Certes, ce n’est pas la fin du monde et encore moins celle de l’Europe ! Mais concrètement, il me sera encore un peu plus difficile de faire admettre mon accent franchouillard au sein de la communauté internationale du monde high-tech. Et ça cela me gène !

Alors que je milite actuellement pour que le consortium européen Edifice élabore une réponse à l’appel d’offre INNOV-8 de la communauté européenne destiné à soutenir la coordination des initiatives dans le domaine de l’innovation et des standards en Europe dans le cadre du 6ème programme pour la recherche et le développement technologique, voilà que mes concitoyens expriment massivement une opinion défavorable à propos de la nouvelle constitution européenne. Ce qui me gène ce n’est pas en soit le rejet de ce texte qui n’aurait jamais du être soumis à référendum, mais bien plus l’incapacité de nos leaders politiques à expliquer aux électeurs pourquoi ce texte méritait leur approbation. Ma situation d’évangéliste en High-Tech et de cadre d’une entreprise multinationale me fournissent de nombreuses raisons concrètes dans mon domaine pour renforcer l’union européenne. Des raisons qui viendraient, j’en suis persuadé, parler au cœur de mes concitoyens exposés à la concurrence des emplois de plus en plus qualifiés en Asie et en Inde. Car ce n’est pas la concurrence de l’informaticien de Prague ou le webmaster Sicilien qui m’inquiète. Des raisons, qui n’ont rien de conceptuel mais qui peuvent s’exprimer sous forme de fait concrets et matérialisables en Euros ou en nombre d’emplois. J’ai eu envie pendant la campagne de souffler ces bonnes raisons aux avocats du oui comme à ceux du non. J’ai eu envie de rédiger des discours utilisant des arguments en phase avec mes préoccupations, avec celles des mes collègues, avec celles de mes voisins, avec celles de mon fils… mais voilà je ne suis ni député, ni ministre. Je me suis bien engagé il y a quelques années dans un conseil municipal et cette expérience m’a appris combien il était difficile de concilier la vie de l’entreprise et la vie publique sans parler de la famille. Au niveau du temps nécessaire à un bon engagement public en premier lieu et ensuite au niveau du mode de fonctionnement intellectuel.

Ceci dit, je crois qu’à l’heure où les français expriment un vote de défiance face au Pouvoir (avec un grand « P » car il ne s’agit pas seulement du pouvoir en place mais de la grande majorité des représentants actuels du peuple) le modèle de fonctionnement des consortia high-tech tel qu’ Edifice ou RosettaNet représente une source d’inspiration pour nos élus. Par example, le dynamisme de ROSETTANET (500+ entreprises high-tech) repose largement sur le prêt de salariés des entreprises membres pendant une période qui est généralement de deux ans.
Alors pourquoi les futurs assemblées et gouvernements ne comporteraient-ils pas plus de concitoyens issus de la société civile ? Des salariés, cadres ou employés qui pourraient être détachés de leur entreprise pendant la durée de leur mandat (avec une forte incitation fiscale pour les entreprises) et la garantie de retrouver leur poste à la fin de leur mandat ?

19.5.05

Remise en cause de la communication "vectorialiste"

19/05/05 - Dans son billet de présentation d’AGORAVOX, Joël de Rosnay introduit la notion de Media des masses par opposition au Mass média. Le concept est intéressant et je m’y suis associé tout en me demandant comment cette expérience allait vraiment évoluer dans le temps. J’adhère à sa thèse selon laquelle l’influence des « vectorialistes » serait remise en cause par l’émergence des communications Many-to-Many. La situation politique française actuelle est remarquable à ce point de vue en ce moment. Au-delà du sujet du débat relatif au référendum il est intéressant de remarquer qu’alors que les ténors traditionnels de la politique, qu’ils soient de droite ou de gauche, soutiennent largement le OUI, les sondages persistent à nous envoyer des signaux selon lequel leur point de vue ne serait pas partagé par la grande masse des français. Clairement, nous ne pouvons que constater une érosion notoire du niveau de confiance accordé aux canaux de communication vectorialistes représentés par les élus nationaux. La France d’en bas ne lit pas encore massivement les blogs, mais établi ses convictions en utilisant des moyens de communications autres que les messages présentés par les médias traditionnels. Joël de Rosnay précise encore que « Le public croit de moins en moins aux passages obligés des vectorialistes et fait de moins en moins confiance aux journalistes traditionnels. Chaque jour, des journaux multimédia en ligne, les " Citizen journal " (ou " journaux citoyens ") se créent un peu partout sur la planète. De plus en plus de sites web et de blogs proposent aux internautes d’écrire leurs propres articles et, ainsi, de faire concurrence aux journalistes professionnels. La gestion de la rareté est progressivement remise en cause par la " gestion de l’abondance ". ». Cette vision est sans doute du point de vue sociologique très avant-gardiste, mais il n’en reste pas moins vrai qu’abstraction faite des outils mis en œuvre les attitudes ont considérablement évoluées.

Pour rester dans le domaine de l’entreprise qui est l’objet de ce blog, il serait faux de croire que ce phénomène s’arrête aux portes des ateliers et bureaux. La structure de la communication au sein des eco-systèmes économique prend également une forme Many-to-Many tant à l’intérieur de l’entreprise que dans un réseau d’entreprise. L’utilisation de tous les outils mentionnés par Joël De Rosnay peut être envisagée au sein des entreprises. En ce sens, je suis curieux de suivre l’évolution d’Agoravox comme laboratoire de communication M-to-M à grande échelle… et je suis persuadé que l’un des premiers enseignements sera d’atteindre une notoriété nationale en quelques jours sans avoir dépensé un centime dans une communication traditionnelle !

10.5.05

Et si le problème du textile chinois n'était que la partie visible d'un problème plus fondamental ?

10 Mai 2005 - Les lobbies du textile s’affolent devant l’arrivée massive de produits chinois sur les marchés avec de bonnes raisons car la pérennité des entreprises du secteur est sérieusement mise en cause. Mais dans le cadre de ce blog « Marketing et nouvelles technologies », il me semble intéressant de s’arrêter un instant sur d’autres signaux envoyés par les organisations asiatiques et en particulier l’Association of Southeast Asian Nations (ASEAN). Ainsi le consortium RosettaNet en Chine a réuni fin avril plus de 300 participants en provenance de 7 pays de la région pour étudier les mesures à prendre pour aider les PMEs à améliorer leur processus d’interconnexion.

Pour ne prendre qu’un exemple, le gouvernement Malais finance les sociétés de son pays pour l’adoption du standard Rosettanet. L’aide peut atteindre 70% des investissements nécessaires pour la mise en œuvre y compris les modèles ASP. Bien entendu ce consortium supporte activement le modèle ASP particulièrement intéressant pour les PMEs qui peuvent ainsi accéder à des méthodes de travail et des technologies plus largement diffusées au sein des grandes entreprises. Ceci correspond également à une nouvelle forme d’entreprise basée en fait sur un réseau d’entreprises interconnectées. Les responsables Malaisiens ont compris le formidable enjeu que représentait la capacité des PMEs à se « e-connecter » afin de pouvoir intervenir efficacement au sein des systèmes d’approvisionnement globaux (global supply chain) et ainsi maintenir la compétitivité des entreprises du pays dans une économie de plus en plus internationalisée.

Les douanes malaisiennes reconnaissant[1] également les avantages des connexions BtoG avec les points suivants :

  • Réduction du temps de traitement des opérations permettant des envois le jour même et réduisant les temps de livraison.
  • Réduction du nombre d’opération de 15 à 7
  • Reconnaissance d’un gain de productivité de 30%

Autant dire que nous sommes très loin de ces attitudes volontaristes en Europe et que nos PMEs doivent s’attendre non seulement à affronter une compétition au niveau des produits mais également au niveau des organisations mises en œuvre pour soutenir la fabrication de ces produits.

[1] Source : White paper « Automating Customs with RosettaNet : A horizontal B2G integration » by Dato’ Wong Siew Hai and Kamarul Zaman Abdul Rashid, RosettaNet Malaysia.

30.4.05

Placeshifting: Ou comment accéder à sa musique ailleurs


Avril 2005 - Voilà deux ans que j'ai entrepris d'équiper mon foyer de l'infrastructure nécessaire pour me permettre de faire du placeshifting. Ou plus simplement de créer les condition pour que nous puissions accèder à un serveur domestique ou nous avons stocker notre musique, nos photos, nos fichiers communs depuis n'importe quel point de notre appartement.

Cette expérinece m'a appris qu'il n'est pas simple d'expliquer à une électricien d'installer une prise VGA ou à l'installeur des meubles de rangement de prévoir le passage d'un fil d'antenne déportée pour une connexion 802.11g ! Le lancement plustôt discret de Microsoft Media Center en octobre 2004 devrait pourtant contribuer à convaincre des équipementiers à proposer des offres plus facile à mettre en oeuvre.

La récente annonce du logiciel ORB vient encore ajouter de nouvelles opportunités et contribue à vulgariser cette approche de placeshifting. En effet, il devient de plus en plus aisé de rester connecté à un serveur sur lequel nos présentations, cours, conférence sont stockés sous forme d'images, de vidéos, fichiers musicaux ou simplement de présentation MS Powerpoint. Ceci d'autant plus que nous disposons de plus en plus d'appareils pour nous connecter au réseau IP (Internet). Nous avions le PC portable ; le téléphone se transforme également en point d'accès et les nouveaux assistant personnels ont des écrans avec une résolution de plus en plus fine et surtout une capacité de traitement qui leur permet de recevoir est stocker les présentations. Bref, après le PC dans le salon, nous voici avec une oreillette greffée à demeure avec une connexion sur le serveur du patron. Forme moderne de la pointeuse, nous n'avons plus d'excuse pour ne pas saisir les opportunités d'assister à une conférence en ligne, à visionner la dernière annonce de produits, à recevoir et assimiler le dernier communiqué de presse.

Alors mes habitudes de travail changent ! Je me retrouve de plus en plus souvent à visionner un cours, une présentation des nouveaux produits, à écouter une conférence depuis n'importe quel point de mon appartement à toute heure du jour ...ou de la nuit, en me connectant à des serveurs dont j'ignore la localisation. Cette attitude renforce notre liberté d'action qui nous incite à exiger plus que jamais d'avoir ce que l'on veut, où l'on veut et quand on veut. (je devrais dire quand on peut !). J'appelle cela du WYWWYW (What you want, when you want). Mais est-ce une vraie liberté ? Ou une étape supplémentaire dans l'esclavage du cadre carrièriste ou passionné qui ne voudrait par rater les derniers évenements quitte à ouvrir sont portable sur une plage des Iles Galapagos..

22.4.05

La laborieuse adoption du semantic web par les attachés de presse..ou 10 astuces pour améliorer l'efficacité des communiqués de presse

Alors que le W3C diserte sur le potentiel du semantic web, que les directions du marketing lancent des campagnes de « Search Engine Marketing » pour augmenter la visibilité des produits lors des recherches effectuées par les clients potentiels à l’aide des moteurs de recherche, il apparaît que les attachés de presse et agences de relations publiques soient réfractaires à l’adoption de ces méthodes de travail.

MOBALPA Enseigne

Pour leur grande majorité, ils publient les communiqués de presse sur les sites internet des entreprises car ils ont compris que ce média était un outil privilégié par les journalistes pour trouver des informations. Reste que le journaliste doit encore connaître la société ou le produit et avoir l’idée de visiter le site web de l’entreprise…ce qui n’est pas toujours le cas ! Pour illustrer mon propos, j’ai choisi un communiqué de février 2004 de Mobalpa présentant leurs nouveaux catalogues.

1) Renseigner la balise [title] avec le titre du communiqué de presse
[title] Mobalpa : Cuisines, Bains & Rangements[/title]
dans notre exemple le titre opportun aurait pu être :
[title]Cusine: Nouveau catalogue Cuisines, Bains & Rangements - Mobalpa[/title]
Ceci afin d’optimiser les résultats d’une recherche générique sur les termes « Cuisines, bains et rangements » et éventuellement "catalogue" le nom de la marque étant repoussé à la fin du titre afin de privilégier les termes les plus utiliser par les internautes.

2) Renseigner la balise [description] avec le résumé du communiqué de presse
[meta name="description" content="Mobalpa en ligne : catalogue cuisine, salle de bain et rangement ainsi que les services Mobalpa, foire aux questions, dossiers de 'Mise en Scène', recherche de points de vente, la société, espace emploi, espace professionnel."]

3) Renseigner la balise [keyword] avec des mots clefs correspondants au contenu réel du communiqué de presse et dans la langue de ce même communiqué de presse.
[meta name="keywords" content="cuisine, bain, rangement, cuisines, aménagée, sur mesure, sur-mesure, mobilier, meuble, armoire, cuisiniste, éléments de cuisine, vendeur de cuisine, installateur de cuisine, cuisine équipée, accessoires de cuisine"]

4) Porter une attention particulière à la traduction des accents dans le code html – L’exemple choisi est correct de ce point de vue, mais de nombreuses agences et webmasters oublient que leur logiciel de création de page transforme souvent les caractères accentués en hiéroglyphes qui ne seront pas pris en compte lors des opérations de rapprochement des index avec les termes recherchés.

5) Adopter une taxonomie compatible avec RSS 2.0 et donc XML pour faciliter la lecture des communiqués de presse par les machines donc les robots d’indexation des moteurs de recherche.

6) Adopter Dublin Core comme standard de codification afin de définir des attributs de langage. Les attributs particulièrement intéressants de ce standards étant dans ce cas : author, coverage, creator, date en plus des attributs Title, keywords et Descriptions. Il semble par ailleurs que la tentative de lancer un standard XPRL lancé en 2003 n'ait pas obtenu le succès espéré. RSS 2.0 apporte donc une solution transitoire qui sera vraissemblablement suivi par l'adoption d'une taxonomie commune à cette profession dans quelques années.

7) PDF est un format largement adopté par la communauté des attachés de presse afin de préserver la forme visuelle du contenu. Tradition issue de la publication papier qui s’accommode de moins en moins bien avec la publication électronique. Certes, les agences peuvent toujours copier le texte et les moteurs sont maintenant capable d’en indexer le contenu, mais il est encore plus aisé de le faire si le communiqué est directement publié sous forme html avec les tags XML évoqués précédemment.

8) Quelque soit la forme de la publication, le communiqué doit être conçu comme un générateur de trafic sur les pages web de la société. De nombreux liens doivent permettre aux lecteurs de venir découvrir les détails de l’annonce, du produit, des résultats annoncés sur le site de l’entreprise. Que cela soit sous forme pdf ou html, l’insertion de liens dynamiques est possible alors pourquoi s’en priver ? Ce d’autant plus que de nombreuses agences reproduisent les contenus proposés en ligne et copieront donc les liens. De plus, la création de pages spécifiques (Landing pages) permettra aux attachés de presse de mesurer l’efficacité de leur communication en comptant le nombre de retours sur ces pages.

9) A l’heure où les blogs se multiplient et le phénomène de communication personnalisé de plus en plus répandu (en commençant par le courrier électronique), je trouve surprenant que seuls les adresses email des attachées de presse apparaissent sur les communiqués de presse. Certes pour les communications institutionnelles le motif est légitime mais lors de l’annonce d’un nouveau produit, les coordonnées du responsable du produit avec son email même de manière anonyme seraient utiles pas seulement pour les journalistes mais également pour une armée de clients potentiels.

10) Enfin, un flux RSS/ATOM pour l’ensemble des communiqués de presse et news publiés par la société et son agence de presse me semble une formule de plus en plus pertinente pour augmenter l’audience de la communication. Ces flux pouvant parfaitement être segmentés par catégorie de publication avec RSS 2.0 tel que la communication financière, les annonces relatives à la vie de la société, les annonces de nouveaux produits par famille.
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