29.4.11

Le numérique c’est bien plus qu’HADOPI !

La communication organisée autour de la mise en place du Conseil National du Numérique remet le thème de l’économie numérique au centre des discussions des bloggeurs et journalistes. Je m’attendais à trouver plus d’ambition sur la feuille de route de ce comité, mais il faut dire que les opérateurs sont sur représentés et ne pourront donc pas aller très loin si ce n’est de protéger leurs intérêts. On est donc loin d’imaginer une stratégie de croissance qui permettrait à la France de gagner 1 point de Produit Intérieur Brut comme les membres de Renaissance Numérique l’avançaient voilà quelques mois.

Certes, l’économie numérique c’est des startups, de tuyaux qui permettent de transporter des bits à très haute vitesse, c’est la neutralité du Net et la résolution de problèmes juridiques. Mais c’est aussi l’innovation dans de nombreux domaines technologiques tant au niveau des logiciels que des matériels.

Nous avons, avec les représentations d’ERCIM siège du W3C en Europe et de l’INRIA, des équipes de chercheurs qui travaillent sur les solutions de demain. Ce sont eux qui dessinent - sans vraiment que cela soit leur préoccupation – les contours de l’économie numérique de notre pays pour les années à venir. Si je prends par exemple, les recherches actuelles autour du petit robot Nao conduites par plusieurs laboratoires du CNRS on retrouve de nombreux concepts qui appartiennent à l’économie numérique comme le traitement du langage (NLP), les communication des objets que cela soit Bluetooth ou NFC, les standards XML d’échanges des données come VoiceXML, Rosettanet, OTA et bien d’autres.

J’ai fait partie des quelques pionniers français à recourir à Internet dans l’exercice de mes fonctions en réalisant en 1987 une étude de marché en ayant recours aux Vnews et depuis je n’ai eu de cesse que de développer les usages du Net. Après avoir publié 5 ouvrages, je me bat pour que les acteurs du tourisme adoptent les TIC pour améliorer leurs interactions avec les prospects afin qu’ils deviennent leurs clients de demain et que la France puisse rester une destination touristique mise en marché par tous les opérateurs de la planète. Mais alors que le tourisme et le voyage représente 46 % des transactions sur le Net, ce secteur de l’industrie n’est pas représenté au Conseil national du numérique si ce n’est par l’intermédiaire de la FEVAD.

Alors pour vous convaincre que le numérique ne se limite pas à HADOPI et LOPSI, j’ai choisi cette vidéo pour illustrer quelques points que je viens d’évoquer.  









<br /><h2>Le tour des labos par Nao le robot</h2><br /><p><p>Comment apprendre à un <a href="http://www.universcience.tv//index.php/tag/robot.html">robot</a> à reconnaître de nouveaux objets ou à cerner l'état émotionnel de son interlocuteur ? Peut-on le rendre capable d'une communication par les gestes ou l'attitude ? Plusieurs laboratoires de recherche ont fait de Nao leur cobaye préféré. Nao, ce <a href="http://www.universcience.tv//index.php/tag/robot.html">robot</a> humanoïde mis au point par une petite entreprise française...</p><br /><br /><p><br />Réalisation : Jean-Pierre Courbatze et Daniel Fievet</p><br /><br /><p>&#160;</p><br /><br /><p>Production : Universcience 2011</p></p><br />

Jean-Claude MORAND – 29/4/11

21.4.11

Une campagne de buzz qui allie le online et offline : Coca-cola Facebook "J’aime"

Chaque été, Coca-cola Israël rassemble 10’000 ados dans un centre de vacances pour leur proposer un séjour de rêve. 3 jours de soleil, de fêtes et de plaisir(s ). Cette année, le thème était “Le village numérique” associant une interaction avec la page Facebook de Coca.

L’enjeu de la campagne promotionnelle pour le village était de faire partager l’expérience vécue par les hôtes avec leurs amis restés à la maison. L’idée fut donc de recourir à Facebook durant leur séjour. Les promoteurs du projet ont donc inventé une machine à générer des “J’aime” sur les pages Facebook. Chaque résident était muni d’un bracelet comportant un émetteur avec ses identifiants Facebook. D’autre part, des points d’intérêt (POI) ont été équipés d’un récepteur (je suppose en NFC ou RFID ?) en différents endroits du village. Lors du rapprochement du bracelet avec la borne réceptrice, un message était automatiquement envoyé sur le mur Coca-Cola au nom du résident en associant des images du lieu.

Cette campagne en co-branding (Coca + le village) a obtenu 54’000 “j’aime” de cette manière, des centaines de milliers sur la page de Coca et des millions d’interaction sur Facebook. 

Alors si aimez l’idée, n’oubliez pas de cliquer sur mon bouton “J’aime” au bas de cet article et si vous souhaitez développer des campagnes de buzz pour votre station, village, ville n’hésitez pas à me contacter. Je suis disponible !

16.4.11

L’économie numérique, n’est pas encore très populaire

Cette semaine, j’ai eu le plaisir de pouvoir assister à deux réunions qui m’ont confirmé que notre micro société haut-savoyarde avait encore un long chemin à faire pour maitriser l’économie numérique. Mercredi soir, l'école supérieure d'art de l'agglomération d'Annecy (esaaa), à la demande du Comité de candidature aux Jeux Olympiques d'hiver 2018 a organisé une table ronde afin de traiter la question de l’Universalisme et plus particulièrement d’aborder “Les réseaux sociaux : vers la société de la connexion”. Selon les organisateurs, “cette notion participe en effet du socle des Jeux. Tout en étant généreuse et positive, elle apparait aujourd'hui dans le même temps radicalement problématique.” J’ajouterai que le dossiers de candidature aurait pu gagner quelques points si ces auteurs avaient été un peu plus ambitieux en ce domaine en proposant comme les coréens l’ont fait d’équiper tous les sites en 4G et d’offrir aux participants, spectateurs et officiels du WIFI gratuit un peu partout et principalement dans les zones touristiques des stations et de la ville du Petit Port au Château. Mais le dossier ne parle que du 2G et un peu de 3G. Triste

Devant très prochainement donner un cours sur les réseaux sociaux, je me réjouissait de pouvoir rencontrer de théoriciens du sujet qui me feraient oublier les usages purement marketing de ces outils. J’ai effectivement eu du plaisir à les écouter, mais malheureusement la diversité de leurs origines et le temps limité (2h) m’a laissé sur ma faim.

Les modifications qui affectent aujourd’hui la notion d’Universalisme semblent intrinsèquement liées aux évolutions technologiques. Qu’en est-il réellement ? Et si l’Universalisme n’a rien n’a voir avec le « village global » d’Internet, quel type de commun s’invente dans les réseaux sociaux du web 2.0 ?

Etaient invités :

Dominique Cardon, Sociologue
Geert Lovink, Théoricien des médias
Nicolas Thély, Philosophe
Xavier de la Porte, Producteur de radio et écrivain
Olivier Laurelli, Développeur Open Source

J’en ai finalement plus appris en recherchant leurs propos sur Internet à mon retour comme cette vidéo d’une conférence de Dominique CARDON à la Citée des Sciences.


Enjeux sociologiques des réseaux sociaux de... par martin-hirsch

 

Un panel d’experts de haut niveau, un cadre exceptionnel au château d’Annecy mais uniquement une vingtaine d’étudiants dans l’audience et pas plus de cinq ou six personnes externes à l’école. Où étaient les annéciens ? Les fans de l’Internet et de l’économie numérique ?  Quel gâchis !

Un peu plus tard dans la semaine, je participais à une autre réunion privée entre dirigeants d’entreprises qui planchent sur le devenir de l’économie de notre région. L’un d’entre-eux à essayé de reprendre ce thème de l’économie numérique sans recevoir un écho favorable mais il faut dire que le contexte ne s’y prêtait pas. Je compte bien l’aider dans les mois à venir pour donner un peu plus d’ambition pour reprendre les conclusions d’une étude Mc Kinsey publiée en mars 2011 avec l’espoir que nos décideurs adhèrent à l’idée que l’économie numérique est l’un des principaux moteurs de l’économie moderne et qu’elle contribue déjà pour 3.7 % au PIB du pays et à près de 25 % de la croissance des entreprises françaises.

Jean-Claude MORAND – 16/4/11

12.4.11

Maximiser la recherche payante : d’un meilleur taux d’acquisition à une rentabilité accrue.

COREMETRICS (IBM) vient de publier un livre blanc qui a retenu mon attention. Ses auteurs prodiguent quelques conseils intéressant pour la gestion des campagnes de PPC

Vos programmes de recherche payantes sont-ils en perte de vitesse ? Si la hausse des coûts, la complexité accrue et les enchères concurrentielles en réduisent la rentabilité, le moment est venu de passer du simple outil de suivi du coût par clic à une solution complète de gestion du coût par clic sur plate-forme.

Ce Livre blanc vous apprendra à optimiser chacune de vos campagnes de recherche payante pour atteindre vos objectifs d’acquisition, de persuasion et de conversion. Il vous donnera des conseils d’expert pour booster vos résultats, courtiser les prospect et séduire les clients à plus fort potentiel.

Télécharger le Livre blanc ››

Mon entreprise aussi est sur Facebook

 

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Augmenter la visibilité de la marque, améliorer le référencement, booster les ventes, fidéliser les clients en introduisant un vrai dialogue: telles sont les raisons qui ont poussé les entreprises de par le monde à ouvrir un compte sur Facebook. Mais certaines enseignes font encore de la résistance.

Découvrez le nouveau dossier préparé par les élèves du diplôme stratégie marketing, communication et e-business» de l’Université de Genève avec 5 exemples et une analyse de la situation en ce début 2011.

A découvrir ici


4.4.11

Le Club des mentors de e-sens–HEC Genève

  logo

e-sens est une création des participants et des formateurs du Diplôme de formation en emploi de «Stratégie marketing, communication et e-business» d’HEC Genève dirigé par le Professeur Michèle BERGADAA.

Ce enseignement et cette recherche-action permanente est menée par une équipe d’intervenants sans cesse renouvelée, permet aujourd’hui à e-sens de constituer une véritable source d’information fiable dans le domaine de la e-communication et de la veille technologique. Comprendre l’impact de l’avènement du Web 2.0, tel est l’objectif d’e-sens.

En plus des intervenants issus des meilleures universités et d’entreprises du secteur, un club de mentors à été créé. Ces experts mettent leurs compétences à la disposition des étudiants de ce diplôme en fonction des besoins de la rédaction des dossiers mensuels.

Club des mentors d’e-sens

Les membres du Club des mentors de e-sens sont cooptés sur base de leur expérience confirmée dans leur champ d’activité.Ses membres ont aussi pour rôle de proposer les axes de développement prospectif qui se dégagent en matière de technologies Web et constituent les thèmes d’investigation annuels que traitent les étudiants-rédacteurs dans les dossiers de e-sens.

Ils rencontrent deux fois par an pour débattre ensemble des évolutions en matière de « Société et individu », « Economie et finances », « Organisation et Knowledge management », « Technologie ».

Les membres actuels du Club des mentors de e-sens sont :

Après avoir apporté en plusieurs occasions mon témoignage aux étudiants de ce diplôme de l’Université de Genève, je suis fier aujourd’hui d’avoir été coopté dans ce club.

Je me réjouis de pouvoir me mettre au service des personnes qui ont la volonté d’acquérir de nouvelles connaissances dans ce domaine passionnant qu’est l’économie numérique. Cela sera pour moi une opportunité supplémentaire d’apprendre à leur contact et d’orienter leurs recherches.

Ayant fait une grande partie de mes études universitaires en parallèle à ma vie professionnelle, j’ai aussi une grande motivation pour soutenir l’action de ceux qui font l’effort de se former tout en devant assumer leurs responsabilités familiales et professionnelles.

Cette forme de collaboration est aussi un modèle de collaboration entre les universités et les entreprises.

Jean-Claude MORAND – 04/04/11

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