Le guide Michelin a été un précurseur de l’évaluation des établissements hôteliers et restaurateurs, mais Internet révolutionne les comportements des consommateurs en leur donnant la parole. Reste à savoir combien d’entre-nous contribuent effectivement à enrichir les nombreux sites d’évaluation collaborative des services. Forrester research vient de lever une partie de ce mystère en publiant une étude « NACTAS Benchmark survey » en observant que 26 % des adultes américains[1] donnent et reçoivent des conseils. 29 % de cette population ne fait que donner des conseils alors que les silencieux, ceux qui se contentent de recevoir ces conseils ne sont que 6 %. 40% ne participait pas à cette à la propagation des informations sous forme de bouche-à-oreille.
L’étude démontre que les NTIC sont encore loin d’être un vecteur majoritaire. Les conversations personnelles (~65 %) et téléphoniques (~50 %) restent les principales sources devant l’email (~30 %). Les évaluations fournies via les sites des marques, de sites indépendants, de forums ou encore de blogs étaient toutes en dessous de 10 % pour chacune de ces médias sachant, des réponses multiples étaient acceptées.
L’auteur de cette étude conclu que les clients qui génèrent du « Buzz » sont plus enclins à accepter les messages publicitaires en provenance de médias diversifiés, d’essayer les nouveaux produits et d’être loyal aux marques qu’ils aiment comparativement aux autres.
Considérant la très forte croissance des investissements publicitaires sur ce type d’approche (+48 % en 2005 et + 36 % en 2006), Lisa Bradner la consultante de Forrester, qui signe cette étude, recommande aux responsables du marketing d’avoir recours aux techniques du bouche-à-oreille principalement pour leurs meilleurs produits sans oublier les médias traditionnels pour transmettre leurs messages.
Jean-Claude MORAND
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire